Édouard Mascart

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Fiche d’identité
Édouard Mascart
Édouard Mascart en 1923.
Surnom	« La Mitrailleuse »
Nationalité	France
Naissance	8 avril 1902 Valenciennes
Décès	21 mars 1976 (à 73 ans) Valenciennes
Taille	1,60 m (5′ 3″)
Catégorie	Poids plumes
Palmarès
	Professionnel
Combats	86
Victoires	46
Victoires par KO	20
Défaites	30
Matchs nuls	10
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Édouard Mascart est un boxeur français né le 8 avril 1902 à Valenciennes où il est mort le 21 mars 1976^[1].

Biographie

Un homme frappant dans un sac de boxe — Édouard Mascart tape dans un sac à l'entraînement en 1927.

Édouard Mascart devient professionnel en 1920 alors qu'il travaille à l'usine Escaut-et-Meuse^[2]^,^[3]. Après avoir disputé ses premiers combats professionnels en Belgique, sa victoire contre l'ancien champion d'Europe Arthur Wyns à Bruxelles lui construit une réputation^[3]. Mascart enchaîne les succès contre Robert Dastillon, Billy Matthews ou encore Robert Sirvain^[3]. Il est proclamé champion de France et d'Europe des poids plumes après sa victoire contre Henry Hébrans^[3], en remplacement d'Eugène Criqui, devenu champion du monde^[2]^,^[4]^,^[5]. Dès sa première défense, il est détrôné par Charles Ledoux en 1924^[2]. Cette année-là, il affronte deux fois André Routis (une défaite par disqualification et un nul) et prend sa revanche contre Ledoux^[2]^,^[6]^,^[7].

Mascart part aux États-Unis et au Canada dans l'espoir de disputer le championnat du monde. Il y remporte quatre victoires pour cinq défaites d'avril à décembre 1925. Entre-temps, en juin, ne pouvant affronter Kid Kaplan à New York (il s'est fracturé la main lors de sa précédente victoire), l'organisateur le fait arrêter et il doit verser une caution de 1 500 dollars pour être libéré^[8]. Mascart rentre en France se marier et repart aux États-Unis avec sa femme. Dans de grandes soirées de boxe parisiennes, Mascart est battu par le Panaméen Panama Al Brown puis le champion anglais Johnny Cuthbert en 1927^[9]. En 1930, il est mis knockout par Aimé Raphaël pour le compte du championnat de France des légers^[2]. Il se retire des rings et ouvre un café à Anzin nommé le Boxing-Bar^[2].

Notes et références

↑ Relevé des fichiers de l'Insee
↑ ^{a b c d e et f} André Fourny, Dictionnaire de la boxe, Place des éditeurs, 15 novembre 2018, 582 p. (ISBN 9782262079116).
↑ ^{a b c et d} « L'Anzinois Edouard Mascart que l'on avait surnommé « la mitrailleuse » dans les milieux de la boxe », Le Réveil du Nord,‎ 22 février 1941 (lire en ligne).
↑ « Criqui, toujours blessé, n'a pu relever dans les délais imposés le défi de Mascart », L'Auto,‎ 14 décembre 1923, p. 1 (lire en ligne).
↑ Philippe Doré, « Revue de fin d'année. II. — La Boxe », Revue française politique et littéraire,‎ 17 février 1924, p. 23 (lire en ligne).
↑ « Comment Mascart a battu Ledoux aux points », Le Petit Journal, n^o 22588,‎ 19 novembre 1924, p. 2 (lire en ligne).
↑ « Mascart bat Ledoux aux points », L'Auto, n^o 8740,‎ 19 novembre 1924, p. 1-4 (lire en ligne).
↑ A. Dethès, « L'arrestation de Mascart à New-York », L'Auto, n^o 8975,‎ 12 juillet 1925, p. 4 (lire en ligne).
↑ Gaston Vidal, « Le français Edouard Mascart rencontre ce soir au Vélodrome d'Hiver le champion anglais Cuthbert », Paris-soir, n^o 1478,‎ 23 octobre 1927, p. 4 (lire en ligne).