Étienne Clémentel

Étienne Clémentel
Illustration.
Fonctions
Ministre des Finances

(9 mois et 20 jours)
Président Gaston Doumergue
Gouvernement Herriot I
Prédécesseur Frédéric François-Marsal
Successeur Anatole de Monzie

(4 jours)
Président Gaston Doumergue
Gouvernement Ribot IV I
Prédécesseur René Renoult
Successeur Joseph Noulens
Ministre du Commerce, de l'Industrie, des Postes et des Télégraphes

(4 ans et 29 jours)
Président Raymond Poincaré
Gouvernement Briand V et VI, Ribot V, Painlevé I, Clemenceau II
Prédécesseur Gaston Thomson
Successeur Louis Dubois
Ministre de l'Agriculture

(8 mois et 17 jours)
Président Raymond Poincaré
Gouvernement Barthou
Prédécesseur Fernand David
Successeur Étienne Raynaud
Ministre de Colonies

(1 an, 1 mois et 18 jours)
Président Émile Loubet puis Armand Fallières
Gouvernement Rouvier II et III
Prédécesseur Gaston Doumergue
Successeur Georges Leygues
Sénateur du Puy-de-Dôme

(16 ans et 2 jours)
Prédécesseur Léon Chambige indirectement
Successeur Eugène Roy
Député du Puy-de-Dôme

(19 ans, 2 mois et 21 jours)
Prédécesseur Amédée Girard
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme)
Date de décès (à 72 ans)
Lieu de décès Prompsat (Puy-de-Dôme)
Sépulture Riom
Résidence Puy-de-Dôme

Signature de Étienne Clémentel
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Étienne Clémentel, né le à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) et mort le à Prompsat (Puy-de-Dôme), est un homme politique français de la Troisième République, plusieurs fois ministre.

Il est considéré comme l'un des pères de la technocratie et de l'intervention de l'État dans l'économie en France, ayant regroupé sous son autorité, de 1915 à 1919, la plupart des ministères traitant des questions économiques.

Acteur efficace de l’économie sociale, il est à l’origine de grandes initiatives associatives et coopératives dont la loi Clémentel - votée le sur l’organisation du crédit au commerce et à l’industrie - qui donne officiellement naissance aux Banques Populaires en les dotant d’un statut de sociétés coopératives et crée par la même occasion les Sociétés de Caution Mutuelle. En imposant une vision économique audacieuse, fondée sur la coopération et la solidarité, cette loi a permis aux artisans, commerçants et petits industriels d’accéder au crédit bancaire.

On lui doit également la création des régions en France (1919) et de la première tentative de planification économique (le plan Clémentel en 1919). Partisan de l'organisation professionnelle, il est notamment l'un des initiateurs de la fondation de la CGPF (syndicat patronal ancêtre du Medef), de l'organisation de l'artisanat, de la structure nationale du Crédit agricole, ou encore de la Chambre de commerce internationale dont il sera le premier président (1920).

Sa démarche intellectuelle et son action s’inscrivent dans la doctrine solidariste.

Biographie

Jeunesse et études

Né en 1864 dans une famille de meuniers et de minotiers aux portes de Clermont-Ferrand, Étienne Clémentel est très tôt orphelin de père. Il est élevé par sa mère dans un faubourg de Riom. Après des études chez les maristes, il obtient des licences de droit et de lettres[1].

Parcours professionnel

Poussé par la nécessité, il entreprend une carrière de surnuméraire (employé non titulaire) dans l'enregistrement, puis achète une charge de notaire à Riom. Il se lance dans la carrière politique après le décès de sa première épouse. D'abord élu au conseil municipal de Riom, il accède, en septembre 1900, lors d'une élection partielle, au poste de député à « Riom-plaine », siège qu'il conserve jusqu'en 1919. Il devient maire de Riom en 1904 ; il reste à la tête de sa ville jusqu'à sa mort, en 1936.

En 1906, il est administrateur des établissements Bergougnan à Paris (Raymond Bergougnan fut le subrogé tuteur de ses enfants après le décès de la première épouse de Clémentel). La présence de Clémentel à ce conseil d'administration tout comme à celui d'autres sociétés (Les magasins du Louvre, Le Petit Journal, Darracq et la société des caoutchoucs de l’Indochine) alimente une polémique avant comme après guerre[2].

Il est aussi sénateur du Puy-de-Dôme de 1920 à 1935. Élu conseiller général en 1910, il est président de l'Assemblée départementale de 1911 à 1935.

Au parlement, il se voit confier précocement des fonctions importantes. Vice-président de la Chambre de 1909 à 1914, il est rapporteur du budget général de la France en 1914. À l'automne de la même année, il accède à la présidence de la commission du Budget dont on a pu dire qu'elle était plus importante qu'un ministère.

Étienne Clémentel appartient à des cabinets qui ont à prendre des décisions cruciales dans la France d'avant-guerre. Ses premières fonctions sont celles de ministre des Colonies dans le gouvernement Rouvier (janvier 1905 - mars 1906) qui doit régler le problème de la séparation des Églises et de l'État. En 1913, il participe, comme ministre de l'Agriculture, au cabinet Barthou, qui lance le processus de vote de la loi militaire des trois ans (après avoir été d'une période de deux ans depuis 1905, le service militaire repasse à une durée de trois ans à partir de 1913). Enfin, pendant 3 jours, du 9 au , en pleine crise politique, il est ministre des Finances dans l'éphémère ministère Ribot.

En 1900, il est l'auteur d'un ouvrage, resté inédit, de théorie économique (ce manuscrit fut longtemps considéré avoir été écrit dans les années 1930)[3].

Un rôle national de tout premier plan

Étienne Clémentel en 1914.
Carte des régions économiques Clémentel

Pendant la Première Guerre mondiale, il est appelé au poste de ministre du Commerce et de l’industrie le par Briand. Dans les cinq gouvernements qui vont se succéder, Étienne Clémentel est le seul ministre à conserver sa charge aussi longtemps, puisqu'il reste membre de la direction nationale d' à novembre 1919.

Outre cette longévité exceptionnelle, il ne cesse d'accroître ses fonctions ministérielles. Il hérite en 1915 du portefeuille du Commerce, de l'Industrie et des Postes et Télégraphes. En décembre 1916, il adjoint temporairement à ces fonctions la charge de l'Agriculture et du Travail, regroupant de facto la responsabilité de toute l'économie civile nationale. Clemenceau étend même, à sa demande, ses fonctions au domaine sensible des Transports maritimes et de la Marine marchande, lui donnant ainsi la haute main sur le ravitaillement du pays.

En 1917, il propose d'organiser un réseau de banques coopératives, né en 1878, à Angers[4] . La loi du relative à l’organisation du crédit, au commerce et à l’industrie, organise le réseau spécialisé des Banques Populaires.

Il suggère la création des dix-sept « groupements d'intérêts régionaux » (arrêté ministériel du ) fondés sur l'ossature des Chambres de commerce. Ils sont à l'origine des régions françaises actuelles. Pour ce projet de régionalisation, Étienne Clémentel prend pour conseiller Henri Hauser, lui-même prenant pour modèle de la réforme les travaux de Paul Vidal de la Blache.

Clémentel souhaite poursuivre après la guerre la collaboration interalliés sur la base d’un « libéralisme organisé ».

Son échec électoral de 1919 le conduit à présenter sa démission à Clemenceau. Mais son retour dans l'arène parlementaire du Sénat, dès janvier 1920, lui permet de retrouver rapidement un rôle comme président des Conseillers du commerce extérieur de la France.

En 1924, Édouard Herriot l'appelle comme ministre des Finances dans le cabinet formé après la victoire du cartel des gauches. Il rencontre rapidement des difficultés qui l'amènent à réglementer les mouvements de fonds avec l'étranger (loi du sur l'exportation des capitaux et l'importation des titres et valeurs mobilières), à solliciter une avance de la Banque de France (convention du ), à émettre un emprunt de 100 millions de dollars aux États-Unis et à créer, pour améliorer les rentrées fiscales, des chèques-contribution (décret du ). Il crée d'autre part, avec le décret du , un conseil national économique, mais cette réforme de structure reste, pour l'heure, sans lendemain.

Étienne Clémentel accompagne Herriot à la Conférence de Londres sur les Réparations, dont sera issu le plan Dawes. Mais un désaccord entre lui, le président du Conseil et la SFIO apparaît sur plusieurs questions et le conduit à démissionner en 1925. C'est le début de l'agonie du Cartel.

Étienne Clémentel ne reviendra plus au gouvernement. Pourtant, en octobre 1929, il est pressenti comme président du Conseil par son ancien collègue Gaston Doumergue, devenu président de la République. Il échoue à former un gouvernement soutenu par une majorité.

Revenu des charges du pouvoir en 1920, Étienne Clémentel reste jusqu'à son échec final, en 1935, un sénateur actif. Il est réélu dès le 1er tour en , par 555 voix sur 1090 exprimés. Il accède au poste éminent de président de la Commission des finances de 1927 à 1935. Il profite de son siège à la Haute Assemblée pour impulser les projets politiques auxquels il s'était résolu pendant la guerre, malgré la baisse d'activité à laquelle le contraint depuis 1930 une grave maladie. Son échec en 1935 est dû à son différend avec Pierre Laval qui, candidat indépendant est élu dès le 1er tour, sénateur du Puy-de-Dôme, avec 647 voix sur 1 246 votants. Clémentel, candidat radical-socialiste n'obtient que 245 voix au 1er tour, 227 au second et 37 au 3e[5].

Un précurseur

Il lance dès 1919 auprès de Clemenceau l'idée d'un plan industriel de modernisation, dit plan Clémentel. Il concentre aussi son action sur les organisations professionnelles et joue un rôle décisif dans la naissance de la Confédération générale de la production française, ancêtre lointain du CNPF. De même, il entend favoriser la naissance d'une organisation de l'artisanat et reçoit pour son action en 1920, le titre de « père de l'artisanat ». On crée même à Paris une cité de l'artisanat, dite cité Étienne-Clémentel en 1933. Après avoir patronné la naissance des CCP (Comptes chèques postaux) par la loi du (dont il sera le titulaire du premier compte créé à Paris), il joue, en tant que sénateur, une fonction de promoteur de la loi aboutissant à la naissance de la structure nationale du Crédit agricole. N'ayant pas abouti dans le maintien d'une coopération économique au niveau des États en 1919, il reporte ses espoirs sur l'organisation de la Chambre de commerce internationale dont il est, en 1920, le premier président[6].

Une âme d'artiste

Claude Monet devant le bassin aux nymphéas, à Giverny. Autochrome réalisé par Étienne Clémentel vers 1917.

Ses goûts passionnés pour la peinture, la littérature, la poésie et la musique font de lui un homme politique atypique. Depuis son passage à l'École des beaux-arts de Clermont-Ferrand dans sa jeunesse, il reste fasciné par l'art et les artistes. Il fréquente les « mardis » de Mallarmé, puis nombre de salons parisiens. Désigné par Rodin comme un de ses trois exécuteurs testamentaires, il contribue à la création du musée Rodin en 1916 à Paris. Peintre à ses heures, il agrémente ses notes de portraits des hommes politiques qu'il côtoie. Il est également auteur de pièces de théâtre.

Il est lui même peintre et expose dans la Galerie Bernheim-Jeune. Il soutient les artistes de l'Ecole de Murols dans le Puy de Dôme, et avec un autre ministre, Étienne Dujardin-Beaumetz il travaille à désigner Murols comme l'école d'hiver de peinture de paysages des Beaux-Arts de Paris. Mais l'instabilité ministérielle n'a pas permis de réaliser le projet[7].

Il s'avère aussi habile photographe dans le traitement de ses autochromes qui se distinguent très nettement des autres amateurs. La familiarité de l'artiste avec les peintres impressionnistes eut une grande influence sur la réalisation de ses prises de vue. Rappelons que Clémentel fut lié à Renoir et Bourdelle, qu'il fut l'ami intime de Monet[8], utilisant cette technique à des fins artistiques.

L'idéal humaniste et sa croyance religieuse resteront toujours les moteurs de son action.

Une passion pour sa région et Riom

Buste réalisé par Rodin dans la cour renaissance de l'hôtel de ville de Riom.
Portrait filiste réalisé par Maxence visible à l’hôtel de ville de Riom.

Bien que né à Clermont-Ferrand, son passé personnel le rattache profondément à la région riomoise où il passe son enfance et sa prime jeunesse. Il fréquente la société de gymnastique « La Riomoise » et se forge nombre d'amitiés durables et utiles. Il vit entre Riom et Combronde où il dispose d'une résidence familiale. En 1919, il s'installe dans le village de Prompsat. Poussé par son maître Emmanuel des Essarts, il a rédigé en 1898, les textes de deux conférences sur L'âme celtique et sur Michelet. Président du conseil général du Puy-de-Dôme de 1911 à 1935, il apparaît comme l'un des maîtres de la vie politique locale aux côtés du docteur Eugène Chassaing, d'Alexandre Varenne ou de Philippe Marcombes. Affaibli et éloigné des affaires politiques depuis son attaque de 1930, il ne peut empêcher l'ascension de Pierre Laval, qui cherche à gagner les radicaux à une alliance avec les modérés. Après avoir obtenu le maintien de la stratégie traditionnelle d'alliance à gauche avec les socialistes lors de l'assemblée générale de la Fédération républicaine, radicale et radicale-socialiste du Puy-de-Dôme en 1932, la volonté d'implantation de Laval cause son ultime échec aux sénatoriales en 1935.

Son action la plus durable se manifeste à Riom. Entré dans la municipalité dès 1892, devenu adjoint en 1896, il préside le conseil municipal de 1904 à sa mort. Attentif à l'activité économique, il concourt à la création d'une nouvelle bibliothèque, d'abattoirs modernes, au réaménagement d'une nouvelle gare, à l'installation du parc Dumoulin et de la salle des fêtes. Certains quartiers sont réhabilités. Il se penche sur les problèmes d'approvisionnement en eau de la cité. En 1926, il vend, au profit de l'hôpital de Riom, ses tableaux et dessins dans la grande galerie Berheim, ce qui rapporte 250 000 FRF à l'institution riomoise.

Mais son apport le plus présent reste l'embellissement de la cité. Il est responsable du transfert à Riom de la fontaine Desaix, inaugurée en 1906. Régulièrement, il agrémente sa ville de statues nouvelles comme La Marseillaise ou Le chef gaulois mourant. À la fin de son mandat, il fait déplacer, pour la protéger, la Vierge à l'Oiseau du Marthuret (1932). Après avoir fait classer l'hôtel de ville en 1908, il le fait restaurer en 1920, n'hésitant pas à participer avec ses propres peintures à la décoration des salles, ainsi que la salle Dumoulin. Après la Grande Guerre, il fait ériger l'arc de triomphe dédié aux victimes du conflit et installe une sculpture de Rodin, Gallia Victrix, dans la cour de l'hôtel de ville. C'est précisément là que l'on retrouve le buste d'Étienne Clémentel, dernière œuvre de Rodin.

En 2018, pour rendre hommage aussi bien au politique qu’à l’artiste, une exposition[9] est montée par les Archives municipales de Riom avec une sélection de documents originaux conservés dans les archives de la ville, d’œuvres originales de l’artiste prêtées par ses descendants, et des éléments plus contemporains comme le portrait hommage en filaments[10] de l’artiste Hugo-Diogon Maxence.

Il est enterré au cimetière des Charmettes de Riom[11].

Publications

  • Clémentel, Étienne, Un drame économique, les délimitations, le passé, l'avenir, Paris, P. Lafitte & Cie, cop. 1914, 318 p. (lire en ligne)

Bibliographie

  • Guy Rousseau, Étienne Clémentel (1864-1936) : entre idéalisme et réalisme, une vie politique : essai biographique, Clermont-Ferrand, Archives départementales du Puy-de-Dôme, 1998, 184 p.
  • Sylvain Cornil-Frerrot, « Les radicaux du Puy-de-Dôme dans l'entre-deux-guerres », cahiers Siècles, no 11 Engagements politiques, Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise Pascal, (ISBN 2-84516-141-7)
  • Marie-Christine Kessler (dir.) et Guy Rousseau (dir.), Étienne Clémentel 1864-1936 : Politique et action publique Sous La Troisième République, Bruxelles, P.I.E-Peter Lang S.A., coll. « France contemporaine », , 468 p. (ISBN 978-2-80760-477-3).

Liens externes

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  • Jean Jolly (dir.), Dictionnaire des parlementaires français. Notices biographiques de ministres, sénateurs et députés de 1889 à 1940, de Chauly, Léonard à Colin, Émile, Paris, PUF, 1960, p. 1071-1073
  • Notice biographique sur le site de l'Assemblée nationale
  • Présentation du Ministère des Finances, Service des archives économiques et financières,
  • Muriel Le Roux et Benoît Ogier, « Aux origines du budget annexe des PTT », La Direction du budget, entre doctrines et réalités, 1919-1944, journée d'études du
  • Archives d'Étienne Clémentel aux Archives départementales du Puy-de-Dôme
  • Buste d'Étienne Clémentel par Rodin
  • Un peintre auvergnat ministre des finances, Étienne Clémentel
  • Images de la vie et de la carrière politique d'Étienne Clémentel (CERSA)

Notes et références

  1. Boris Dänzer-Kantof, Véronique Lefebvre, Félix Torres et France Ministère de l'emploi, de la cohésion sociale et du logement, Un siècle de réformes sociales: une histoire du Ministère du travail, 1906-2006, Documentation française, (ISBN 978-2-11-006264-2, lire en ligne)
  2. Annie Moulin, Guerre et industrie. Clermont-Ferrand 1912-1922 : la Victoire du pneu, vol. 1, Clermont-Ferrand, Institut d’Études du Massif Central, 1997
  3. Druelle-Korn Clotilde, « De la pensée à l'action économique : Étienne Clémentel (1864-1936), un ministre visionnaire », Histoire@Politique 1/2012 (no 16) , p. 40-54 URL : www.cairn.info/revue-histoire-politique-2012-1-page-40.htm.
  4. https://www.cairn.info/revue-les-etudes-sociales-2016-2-page-113.htm
  5. Le Temps, 21 & 22 octobre 1935.
  6. « ICC Headquarters | ICC - International Chamber of Commerce », sur web.archive.org, (consulté le )
  7. Nicolas Chabrol, « L'Ecole de Murols », Muséart numéro 73,‎
  8. « Musée d'Orsay: Autochromes d'Etienne Clémentel », sur www.musee-orsay.fr (consulté le )
  9. Julien 0ury, « Archives municipales de Riom : un témoignage de l’histoire à la portée du grand public. », sur 7 Jours à Clermont, (consulté le )
  10. Centre France, « 5 kilos de peinture pour refaire le portrait d'Etienne Clémentel », www.lamontagne.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. Cimetières de France et d'ailleurs
v · m
IIIe République
(1871-1940)
Régime de Vichy
(1940-1944)
IVe République
(1946-1959)
Ve République
(depuis 1959)
v · m
IIIe République
(1906-1940)
Seconde Guerre mondiale
(1940-1944)
Régime de Vichy
CNF et CFLN
GPRF et IVe République
(1944-1958)
Ve République
(depuis 1959)
t Ministre du Travail ; a Ministre des Affaires sociales ; e Ministre de l'Emploi ; s Ministre de la (des) Solidarité(s)
Articles connexes : Ministère du Travail ; Ministère des Affaires sociales
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Gouvernement Édouard Herriot I (14 juin 1924 - 10 avril 1925)
Sous la présidence de Gaston Doumergue
Affaires étrangères Édouard Herriot


Édouard Herriot
Président du Conseil
Justice René Renoult
Intérieur Camille Chautemps
Finances
Guerre Charles Nollet
Marine Jacques-Louis Dumesnil
Instruction publique et Beaux-Arts François Albert
Travaux publics Victor Peytral
Commerce et Industrie Eugène Raynaldy
Agriculture Henri Queuille
Colonies Édouard Daladier
Travail, Hygiène, Assistance et Prévoyance sociale Justin Godart
Pensions Édouard Bovier-Lapierre
Régions libérées Victor Dalbiez
Liste des sous-secrétaires d’État
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Gouvernement Georges Clemenceau II (16 novembre 1917 - 18 janvier 1920)
Sous la présidence de Raymond Poincaré
Guerre Georges Clemenceau


Georges Clemenceau
Président du Conseil
Affaires étrangères Stephen Pichon
Armement puis Reconstitution industriellea Louis Loucheur
Intérieur Jules Pams
Finances Louis-Lucien Klotz
Travail et Prévoyance sociale
Justice Louis Nail
Marine Georges Leygues
Instruction publique et Beaux-Arts
Agriculture et Ravitaillement
Colonies Henry Simon
Travaux publics et Transports (et Marine marchandeb) Albert-André Claveille
Commerce, Industrie, Postes et Télégraphes (et Transports maritimes et Marine marchandec)
  • Étienne Clémentel (1918-1919)
  • Louis Dubois (1919-1920)
Blocus et Régions libérées
Liste des sous-secrétaires d’État
a À partir du 26 novembre 1918 ; b À partir du 5 mai 1919 ; c Jusqu'au 5 mai 1919
(← PAINLEVÉ I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (MILLERAND I →)
v · m
Gouvernement Paul Painlevé I (12 septembre 1917 - 16 novembre 1917)
Sous la présidence de Raymond Poincaré
Guerre Paul Painlevé
Paul Painlevé
Président du Conseil
Justice Raoul Péret
Affaires étrangères
Intérieur Théodore Steeg
Finances Louis-Lucien Klotz
Marine Charles Chaumet
Instruction publique et Beaux-Arts Daniel Vincent
Travaux publics et Transports Albert-André Claveille
Ravitaillement Maurice Long
Commerce, Industrie et PTT Étienne Clémentel
Agriculture Fernand David
Colonies René Besnard
Travail et Prévoyance sociale André Renard
Armement et Fabrications de guerre Louis Loucheur
Ministres d'État
Liste des sous-secrétaires d’État
(← RIBOT V) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CLEMENCEAU II →)
v · m
Gouvernement Alexandre Ribot V (20 mars 1917 - 7 septembre 1917)
Sous la présidence de Raymond Poincaré
Affaires étrangères Alexandre Ribot
Alexandre Ribot
Président du Conseil
Guerre Paul Painlevé
Instruction publique et Beaux-Arts Théodore Steeg
Intérieur
Justice René Viviani
Agriculture Fernand David
Marine
Commerce, Industrie et PTT Étienne Clémentel
Finances Joseph Thierry
Travaux publics et Transports Georges Desplas
Colonies André Maginot
Travail et Prévoyance sociale Léon Bourgeois
Armement et Fabrications de guerre Albert Thomas
Ravitaillement général et des Transports maritimes Maurice Viollette
Liste des haut-commissaires et sous-secrétaires d’État
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Gouvernements Aristide Briand V et VI (29 octobre 1915 - 17 mars 1917)
Sous la présidence de Raymond Poincaré
Affaires étrangères Aristide Briand Aristide Briand
Aristide Briand
Président du Conseil
Guerre
Instruction publique et Beaux-Arts
Intérieur Louis Malvy
Justice René Viviani
Marine Lucien Lacaze
Agriculture
Finances Alexandre Ribot
Travaux publics
Commerce, Industrie et PTT Étienne Clémentel
Colonies Gaston Doumergue
Travail et Prévoyance sociale
Armement et Fabrications de guerre Albert Thomas (1916-1917)
Ministres d'État
Liste des sous-secrétaires d’État
(← VIVIANI II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (RIBOT V →)
v · m
Gouvernement Alexandre Ribot IV (9 juin 1914 - 12 juin 1914)
Sous la présidence de Raymond Poincaré
Affaires étrangères Léon Bourgeois
Alexandre Ribot
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Guerre Théophile Delcassé
Instruction publique et Beaux-Arts Arthur Dessoye
Intérieur Paul Peytral
Justice Alexandre Ribot
Marine Émile Chautemps
Agriculture Adrien Dariac
Finances Étienne Clémentel
Travaux publics Jean Dupuy
Commerce, Industrie et PTT Marc Réville
Colonies Maurice Maunoury
Travail et Prévoyance sociale Jean-Baptiste Abel
Liste des sous-secrétaires d’État
(← DOUMERGUE I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (VIVIANI I →)
v · m
Gouvernement Louis Barthou (22 mars 1913 - 2 décembre 1913)
Sous la présidence de Raymond Poincaré
Affaires étrangères Stephen Pichon


Louis Barthou
Président du Conseil
Guerre Eugène Étienne
Instruction publique et Beaux-Arts Louis Barthou
Intérieur Louis-Lucien Klotz
Justice Antony Ratier
Marine Pierre Baudin
Agriculture Étienne Clémentel
Finances Charles Dumont
Travaux publics Joseph Thierry
Commerce et PTT Alfred Massé
Colonies Jean Morel
Travail et Prévoyance sociale Henry Chéron
Liste des sous-secrétaires d’État
(← BRIAND IV) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (DOUMERGUE I →)
v · m
Gouvernements Maurice Rouvier II et III (24 janvier 1905 - 7 mars 1906)
Sous la présidence d'Émile Loubet puis d'Armand Fallières
Finances


Maurice Rouvier
Président du Conseil
Justice Joseph Chaumié
Affaires étrangères
Intérieur
Guerre
Marine Gaston Thomson
Instruction publique, Cultes et Beaux-Arts Jean-Baptiste Bienvenu-Martin
Travaux publics Armand Gauthier
Commerce, Industrie, Postes et Télégraphes
Agriculture Joseph Ruau
Colonies Étienne Clémentel
Liste des sous-secrétaires d’État
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