Alain Belviso

Alain Belviso
Fonctions
Président de la Communauté d'agglomération du pays d'Aubagne et de l'Étoile

(12 ans, 4 mois et 25 jours)
Successeur Magali Giovannangeli
Député français

(4 mois et 7 jours)
Circonscription 9e des Bouches du Rhône
Législature XIe (Cinquième République)
Groupe politique COM
Prédécesseur Jean Tardito
Successeur Bernard Deflesselles
Biographie
Date de naissance (60 ans)
Lieu de naissance Roquevaire (Bouches-du-Rhône)
Nationalité Drapeau de la France France
Parti politique PCF
modifier Consultez la documentation du modèle

Alain Belviso, né le à Roquevaire (Bouches-du-Rhône), est un homme politique français militant pour le Parti communiste français.

Biographie

Il est élu avec seulement 20 voix d'écarts lors d'une élection partielle organisée à la suite de la démission de Jean Tardito le . Il est alors le second adjoint de Tardito à la mairie d'Aubagne, il resta conseiller municipal de la ville jusqu'en 2011. Le député-sortant milite ouvertement pour son élection, et conserver la mainmise de la gauche sur cette circonscription, bien que Libération désigne Belviso comme « un pur apparatchik sans charisme »[1].

Son adversaire Bernard Deflesselles conteste le résultat. Le , le Conseil Constitutionnel annule l'élection pour fraude électorale. Une nouvelle élection partielle est organisée. Il perd, victime de la polémique[1]. La circonscription bascule alors à droite avec Deflesselles.

En 2001, il est élu président de la Communauté d'agglomération du pays d'Aubagne et de l'Étoile.

En 2011, en raison de son implication dans l'affaire Guérini, il démissionne de tous ses mandats électifs[2] pour travailler comme conseiller dans le privé[3]. En 2021, il est condamné dans le cadre l'affaire Guérini à cinq ans d'inéligibilité mais fait appel[4].

Détail des fonctions et des mandats

Mandat parlementaire

Notes et références

  1. a et b « Une odeur de fraude qui ne gène pas le PCF. La circonscription d'Aubagne pourrait passer à droite », sur Libération,
  2. « Alain Belviso préfère remettre sa démission », sur La Marseillaise,
  3. « Alain Belviso, l’autre élu du procès Guérini répond de son silence face à Alexandre », sur Mars Actu,
  4. « Prise illégale d'intérêts : délibéré le 23 février pour les frères Guérini », sur France 3 PACA,

Voir aussi

Article connexe

Lien externe

  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Base Sycomore
  • icône décorative Portail de la politique française
  • icône décorative Portail des Bouches-du-Rhône