Anatoli Sofronov

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Anatoli Sofronov
Données clés
Alias
Donskov
Naissance
Minsk
Drapeau de l'Empire russe Empire russe
Décès (à 79 ans)
Moscou
Drapeau de l'URSS Union soviétique
Activité principale
poète, dramaturge, traducteur
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture russe
Mouvement réalisme socialiste
Signature de Anatoli Sofronov

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Anatoli Vladimirovitch Sofronov (en russe : Анато́лий Влади́мирович Софро́нов), né le à Minsk et décédé le à Moscou, est un poète et un parolier soviétique. Récipiendaire du prix Staline en 1948 et 1949, il est déclaré héros du travail socialiste en 1981. Il est le rédacteur en chef du magazine Ogoniok en 1953-1986[1].

Biographie

Sofonov naît dans la famille du chef de police de Minsk. Son père, Vladimir Aleksandrovitch Safonov, est originaire des Cosaques du Don. Lors de la guerre civile russe il sert d'abord sous les ordres de l'ataman Alexeï Kaledine, mais plus tard rejoint l'Armée rouge et devient inspecteur principal de la cour de justice du District militaire du Caucase du Nord. Arrêté, en 1926, il est accusé de contrespionnage et fusillé. Il est réhabilité en 1992. La mère, Adelina Fedorovna Grimm, née à Reval a des origines allemandes et polonaises.

Les poésies d'Anatoli Sofronov paraissent dans la presse dès 1929. En 1934, sort son premier recueil intitulé Les Jours ensoleillés (Солнечные дни). Il exerce plusieurs métiers au sein de l'entreprise Rostselmach (en) avant de s'inscrire à la faculté littéraire de l'Université pédagogique de Rostov-sur-le-Don dont il est diplômé en 1937.

En 1940, Sofronov rejoint les rangs du Parti communiste de l'Union soviétique. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est correspondant de guerre pour le journal Izvestia. Il devient le secrétaire de l'Union des écrivains soviétiques en 1948-1953[2]

Il prend part à la persécution des cosmopolites sans racine lors de la campagne antisémite de 1949 à 1953[1],[3],[4].

En 1973, il fait partie du groupe de littéraires ayant signé la lettre ouverte publiée par la Pravda dirigée contre Alexandre Soljenitsyne et Andreï Sakharov[4].

Mort à Moscou, il est enterré au cimetière Troïekourovskoïe.

Distinctions

Notes et références

  1. a et b (ru) Евгений Добренко, « Сталинская культура: скромное обаяние антисемитизма », sur russ.ru (consulté le )
  2. (ru) Ольга Соколова, « Неспешно к морю Дон течет… К 100-летию Анатолия Софоронова. », sur voskres.ru,‎ (consulté le )
  3. (ru) Исаак Трабский, « Писатель своего поколения. 28 ноября 2005 года Константину Симонову исполнилось бы 90 лет. », sur chayka.org,‎ (consulté le )
  4. a et b (ru) « Софронов Анатолий Владимирович. 19.01.1911 - 09.09.1990. Герой Соц.Труда », sur warheroes.ru (consulté le )

Bibliographie

  • Anatoli Sofronov, Le Caractère moscovite et trois nouvelles, Éditions en langues étrangères, collection « La littérature soviétique », circa 1950

Voir aussi

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  • Anatoli Sofronov, sur Wikimedia Commons

Liens externes

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