António Rui de Noronha

Rui de Noronha
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Biographie
Naissance
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MaputoVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
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MaputoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Mozambique portugaisVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Écrivain, journaliste, poète, fonctionnaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Rédacteur à
O Brado AfricanoVoir et modifier les données sur Wikidata
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António Rui de Noronha, né le 29 octobre 1909 à Lourenço Marques (auj. Maputo, capitale du Mozambique) et mort le 25 décembre 1943, à l'âge de 34 ans, dans la même ville, est un poète, écrivain et journaliste de langue portugaise considéré comme le père de la poésie mozambicaine. Ses sonnets (Sonetos) sont publiés à titre posthume en 1949[1].

Rui de Noronha introduit dans la poésie africaine un ton nouveau, ironique et sans concessions. Il s'attaque notamment aux représentations de l'historiographie officielle et propose un autre point de vue, « déconstruisant les stéréotypes occidentaux à l’égard des Noirs, et, parmi ces images, celle qui lie ces derniers à une sauvagerie aux émotions incontrôlées[2] ».

Fonctionnaire des Chemins de fer, également journaliste, il collabore à la très influente revue O Brado Africano, ainsi qu'à d'autres périodiques, tels que O Programa dos Teatros, A Miragem, O Emancipador, O Notícias[2].

Son œuvre reflète ses origines métisses – un père indien et une mère africaine –, puisant volontiers dans la poésie européenne classique, la langue locale (le ronga), les références bibliques et les nouvelles technologies[3].

Le critique portugais d'origine mozambicaine Eugénio Lisboa, volontiers provocateur, juge sa poésie assez médiocre, mais d'autres confrères lui reconnaissent une place significative dans l'histoire de la littérature du Mozambique[4].

Notes et références

  1. Sonetos, Minerva Central, Lourenço Marques, 1949
  2. a et b Maria-Benedita Basto, « Une main peut en cacher une autre : décolonisation des savoirs, histoire et épistémologie au cœur des écritures littéraires mozambicaines », Littératures de l’Angola, du Mozambique et du Cap-Vert, no 37, 2014, p. 59 [lire en ligne]
  3. (en) « Rui de Noronha, African poet and journalist », Encyclopaedia Britannica [1]
  4. (en) Russell G. Hamilton, « Mozambique's Modern Literary Climate », in Voices from an Empire: A History of Afro-Portuguese Literature, University of Minnesota Press, 1975, p. 68, [lire en ligne]

Annexes

Bibliographie

  • (pt) Calane da Silva, António Sopa, Olga Iglésias Neves, Rui de Noronha : ao mata-bicho : textos publicados no semanário “O Brado africano”, Maputo, Texto Editores, 2007, 111 p.
  • (pt) Manoel de Souza e Silva, Do alheio ao próprio : a poesia em Moçambique, Goiânia [Brasil], Ed. UFG ; São Paulo, Ed. usp, 1996, 140 p. (ISBN 85-314-0161-5)

Liens externes

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