Le 31 mars 2024, vers 16 heures, un détachement burkinabé basé à Tawori, près de Kalbouli, dans la province de Tapoa, est attaqué par des djihadistes du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans[1]. D'après des témoignages, ces derniers surgissent avec 200 motos et s'emparent du camp après une heure de combats[1]. Ils mènent ensuite un raid sur la village voisin, qui est pillé et dont plusieurs habitants sont tués. Au bout de deux heures, les djihadistes évacuent les lieux[1]. L'attaque est par la suite revendiquée par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans[1].
Pertes
RFI rapporte que le bilan est lourd d'après une source sécuritaire burkinabè : au moins 73 personnes sont tuées, dont 16 militaires, 25 miliciens des Volontaires pour la défense de la patrie et 32 civils[1]. Plusieurs militaires sont également portés[1]. Au moins deux sont faits prisonniers et aparaissent dans une vidéo diffusée par les djihadistes[1].
Notes et références
↑ abcdefghijk et lBurkina Faso: au moins 73 morts dans une attaque à l'est du pays revendiquée par le Jnim, RFI, 3 avril 2024.