Auguste-Emmanuel Hotin

Auguste-Emmanuel Hotin
Biographie
Naissance
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DieppeVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 59 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Le Graveur DieppoisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Peintre, dessinateur, graveurVoir et modifier les données sur Wikidata

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Auguste-Emmanuel Hotin, né le à Dieppe et mort le à Paris, est un peintre, dessinateur et graveur français.

Biographie

Le donjon du Château de Coucy, gravure de A.-E. Hotin, 1891.

Auguste-Emmanuel Hotin naît le à Dieppe[1],[2].

Infirme très jeune, il est contraint de s'appuyer sur deux béquilles pour marcher[3]. Ce désavantage physique s'ajoutant à une extrême modestie le fait vivre un peu à l'écart[3].

Il est élève de H. Guérard, de Brunet-Bebaisne et de Mongin, il s'attache à la reproduction d'objets d'art pour la Gazette des beaux-art, la Revue de l'art ancien et moderne et quelques ouvrages d'art décoratif[4].

Il expose au Salon de 1895 à 1910 diverses planches parmi lesquelles nous manquent la Vierge et l'Enfant d'après Botticelli, l'Escalier du trésor de St Jacques de Dieppe et les eaux-fortes consacrées à la cathédrale de Dieppe[5].

Infatigable travailleur, on cite parmi ses reproductions : L'Enfant rieur, d'après Frans Hals, Démocrite, d'après Coypel[Lequel ?], dont l'administration des beaux-arts paye le dessin à la plume 1 000 francs, et d'autres gravures d'après Gérard Dou, Rubens, Roybet, Antoine Vechte, Luc-Olivier Merson[3]. Il fait aussi d'intéressantes eaux-fortes originales, notamment : Le Trésor de St Jacques ou la Frises aux sauvages et Vue du Portail de la Tour St-Jacques de Dieppe[3]. On lui doit également un nombre considérable de dessins (plus de 6 000), des portraits, des paysages à l'huile, des aquarelles et de très remarquables tableaux en pyrogravure[3].

Auguste-Emmanuel Hotin meurt le à son domicile au 13 rue Yvon-Villarceau[1],[6] d'une embolie, en pleine possession de son talent, alors qu'il tire des épreuves de son Démocrite[3].

Publication

  • Les Bronzes d'art et d'ameublement avec Henri Havard et H. Toussaint, 1897[7]

Références

  1. a et b (en) « Hotin, Auguste Emmanuel », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit Accès payant, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
  2. Archives départementales de Seine-Maritime, acte de naissance, cote 4E 04956, n° 589, page 316
  3. a b c d e et f Bénézit 1924, p. 648.
  4. Adhémar, Lethève et Gardey 1958, p. 468.
  5. Adhémar, Lethève et Gardey 1958, p. 468-469.
  6. Archives départementales de Paris, acte de décès, cote 16D 95, n°901, page 24
  7. « Les Bronzes d'art et d'ameublement », sur bibliotheque-numerique.inha.fr (consulté le ).

Annexes

Bibliographie

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Liens externes

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