Dominion de Trinité-et-Tobago

Dominion de Trinité-et-Tobago
(en) Dominion of Trinidad and Tobago

1962–1976

Drapeau
Drapeau de Trinité-et-Tobago
Blason
Armoiries de Trinité-et-Tobago
Devise Together we aspire, together we achieve
Hymne Forged from the Love of Liberty
Description de l'image Trinidad and Tobago in its region.svg.
Informations générales
Statut Monarchie constitutionnelle
Capitale Port-d'Espagne
Langue(s) Anglais
Monnaie Dollar de Trinité-et-Tobago
Histoire et événements
Indépendance
Proclamation de la république
Reine
1962-1976 Élisabeth II
Gouverneur général
1962-1972 Sir Solomon Hochoy (en)
1972-1976 Sir Ellis Clarke
Premier ministre
1962-1976 Eric Williams

Entités précédentes :

Entités suivantes :

modifier - modifier le code - voir Wikidata (aide) Consultez la documentation du modèle

Le dominion de Trinité-et-Tobago est un royaume du Commonwealth qui a existé du , date de son accession à l'indépendance, au , date de la proclamation de la république de Trinité-et-Tobago. Durant cette période, la reine Élisabeth II est reine de Trinité-et-Tobago et Eric Williams est Premier ministre du pays.

Histoire

La domination britannique sur le territoire trinidadien prend fin en 1962, lorsque la Loi sur l'indépendance de Trinité-et-Tobago transforme la colonie de la Couronne de Trinité-et-Tobago en royaume indépendant[1]. La reine Élisabeth II reste chef de l'État, non plus comme reine du Royaume-Uni mais comme reine de Trinité-et-Tobago. Le rôle de la reine est principalement exercé par le gouverneur général de Trinité-et-Tobago. Deux gouverneurs généraux se succèdent :

  1. Sir Solomon Hochoy (en) () ;
  2. Sir Ellis Clarke ().

Durant cette période, Eric Williams occupe la fonction de Premier ministre (chef du gouvernement de Trinité-et-Tobago).

Élisabeth II visite le pays en , dans le cadre de sa tournée des Caraïbes[2].

Le , Trinité-et-Tobago rejoint l'Association de libre-échange des Caraïbes (CARIFTA), qui permet de maintenir un lien économique, plutôt que politique, entre les anciens territoires des Antilles britanniques après l'échec de la Fédération des Indes occidentales[3],[4]. Le , le pays est l'un des États fondateurs du successeur de la CARIFTA, la Communauté caribéenne (CARICOM), qui est une union politique et économique entre plusieurs pays et territoires des Caraïbes[5].

Le , la monarchie est abolie, et le pays devient une république du Commonwealth, bien qu'il conserve le Comité judiciaire du Conseil privé comme cour d'appel de dernier ressort[6]. Le poste de gouverneur général est remplacé par celui de président. Sir Ellis Clarke est le premier à occuper cette fonction, qui reste largement honorifique[7].

Références

  1. (en) « Trinidad and Tobago Independence Act 1962 », sur legislation.gov.uk (consulté le ).
  2. (en) « Commonwealth visits since 1952 » [PDF], sur royal.uk (consulté le ).
  3. (en) Dr Hamid Ghany, « Kamal, A True Caribbean Man », sur guardian.co.tt, (consulté le ).
  4. Encyclopædia Universalis, « CARIFTA », sur universalis.fr (consulté le ).
  5. (en) « Trinidad and Tobago », sur caricom.org (consulté le ).
  6. (en) « Trinidad and Tobago », sur britannica.com (consulté le ).
  7. (en) « Obituary: Sir Ellis Clarke », sur indcatholicnews.com, (consulté le ).

Articles connexes

Liens externes

  • (en) Ben Cahoon, « Trinidad and Tobago », sur worldstatesmen.org (consulté le ).
  • (en) « Trinidad and Tobago: Heads of State: 1962-1976 », sur archontology.org (consulté le ).
  • (en) « Trinidad and Tobago: Governors-General: 1962-1976 », sur archontology.org (consulté le ).
v · m
Actuels
Anciens
La Rhodésie déclare unilatéralement son indépendance en 1965, mais celle-ci n’est pas reconnue au niveau international. Elle devient une république en 1970.
  • icône décorative Portail de Trinité-et-Tobago
  • icône décorative Portail du XXe siècle