Dans le sud-est du département de la Dordogne, en Périgord noir, la commune de Domme est bordée au nord par la Dordogne qui y forme un important méandre, le « cingle de Montfort ». C'est une commune rurale[1] qui fait partie de l'aire d'attraction de Sarlat-la-Canéda[2].
La bastide de Domme, perchée sur une falaise à 210 mètres d'altitude, domine la Dordogne de plus de cent mètres. Elle n'offre pas le plan rectangulaire caractéristique des bastides, mais affecte la forme d'un trapèze. Les fortifications qui l'enserrent ont été adaptées dans leur tracé aux nécessités du terrain. Elle est traversée par la route départementale (RD) 49 et se situe, en distances orthodromiques, dix kilomètres au sud de Sarlat et quinze kilomètres au nord-ouest de Gourdon.
Le territoire communal est également desservi par les RD 46E, 46E3 et 50. Il est longé sur une centaine de mètres au nord-ouest par la RD 46.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Domme est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[4].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c2a, date du Turonien inférieur, composée de calcaire crayeux blanchâtre en plaquettes ou noduleux. La formation la plus récente, notée Fy3-z, fait partie des formations superficielles de type alluvions subactuelles à actuelles. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 808 - Sarlat-la-Canéda » et « no 832 - Gourdon » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[5],[6] et leurs notices associées[7],[8].
terrasses sous-flandriennes indifférenciées : sables, graviers et galets localement de grande taille (Weichsélien - '-Wurm'-)
Fxb(b) :
Basses terrasses (RD Garonne) - Terrasse d'Izon (type 6) indifférenciée : limons et sables jaunes à graviers et galets siliceux et petits galets calcaires (Saalien - Riss)
Fwb(D) :
Moyennes terrasses - Terrasses de Malleret sup. indifférenciées (types 3 à 5) : argiles à graviers, galets à la base et sables fins à moyens au sommet (Elstérien - '-Mindel'-)
Molasse de l'Agenais sup. à faciès argileux dominant : argiles silteuses carbonatées vertes, noires à blanches à niveaux de sables ou grès micacés à rares graviers, quelques bancs de calcaires lacustres localement meuliérisés (Chattien continental)
g1(MB) :
Meulières de Bort : sommet de la molasse de l'Agenais inf. (Rupélien continental)
Altérites de type Rouffignac : argile sableuse ferrugineuse jaune-brunâtre à rougeâtre, à graviers et silex piégés dans les paléokarsts, dolines ou épandage résiduel, cuirasse ferrallitique plus ou moins pisolithique associée
Ac :
Altérites du Crétacé sup. : argiles kaoliniques, silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex et chailles, avec apport local du Tertiaire (complexe des Doucins)
c4b :
Santonien moy. : Calcaires crayo-argileux, marnes et calcaires argileux à huîtres (P. vesicularis) (formation du Peuch)
c4a(Bs) :
Santonien inf. : marnes à huîtres, calcaires crayeux gris en plaquettes à bryozoaires, puis grès carbonatés et sables jaunes (formation de Boussitran)
Coniacien inf. : marnes et calcaires argileux grisâtres, calcaires marneux et glauconieux à rhynchonelles, calcaires fins à silex noirs (formation de la Rouquette)
c2c :
Turonien moyen à supérieur : calcaires cryptocristallins, calcaires gréseux à rudistes et marnes à huîtres et à rhynchonelles, localement grès et sables jaunes (feuille de Terrasson)
c2a :
Turonien inf. : Calcaire crayeux blanchâtre en plaquettes ou noduleux
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 60 m[9] à l'ouest, là où la Dordogne quitte la commune pour servir de limite entre celles de Cénac-et-Saint-Julien et La Roque-Gageac, et 302 ou 303 m[9],[10] à l'ouest de l'aérodrome de Sarlat - Domme[11].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [12]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[13]. La commune fait partie du Périgord noir, un paysage vallonné et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallées-couloirs et d’une multitude de clairières de toutes tailles. Il s'étend du nord de la Vézère au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel[14].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 24,91 km2[9],[15],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 24,79 km2[6].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[18]. Elle est drainée par la Dordogne, la Courrégude et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 20 km de longueur totale[19],[Carte 1].
La Dordogne, d'une longueur totale de 483,1 km, prend naissance sur les flancs du puy de Sancy (1 885 m), dans la chaîne des monts Dore, traverse six départements dont la Dordogne dans sa partie sud, et conflue avec la Garonne à Bayon-sur-Gironde, pour former l'estuaire de la Gironde[20],[21]. Elle borde la commune au nord sur près de douze kilomètres et demi, face à Carsac-Aillac, Vitrac et La Roque-Gageac.
Affluent de rive gauche de la Dordogne, la Courrégude arrose le territoire communal au nord-est sur 700 mètres.
La Dordogne (amont) vue depuis l'esplanade de Domme.
Idem (aval).
Plage au bord de la Dordogne, face à Vitrac.
Réseaux hydrographique et routier de Domme.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne amont ». Ce document de planification, dont le territoire s'étend des sources de la Dordogne jusqu'à la confluence de la Vézère à Limeuil, d'une superficie de 9 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[22]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [23].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[24]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Aquitaine, Gascogne » et « Ouest et nord-ouest du Massif Central ». La première est caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours). La seconde présente une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[25].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 885 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[26]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Gourdon à 15 km à vol d'oiseau[27], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 823,0 mm[28],[29]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[30].
Milieux naturels et biodiversité
La Dordogne entre Domme à gauche et Vitrac à droite.
Natura 2000
La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 103 communes riveraines de la Dordogne[Note 3], dont Domme[31],[32]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[33].
Domme fait partie des 102 communes concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « La Dordogne »[36],[37], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[38].
Urbanisme
Typologie
Domme est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[39],[40],[41].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarlat-la-Canéda, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[42],[43].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,6 %), prairies (13,1 %), zones agricoles hétérogènes (12 %), terres arables (9,6 %), zones urbanisées (4,9 %), eaux continentales[Note 7] (3,8 %), cultures permanentes (2 %)[44]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dordogne et le ruisseau d'Énéa. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1996, 1997, 1999, 2001 et 2021[47],[45]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Dordogne amont » approuvé le , pour les crues de la Dordogne[48],[49].
Domme est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[50]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[51],[52].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Domme.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[53]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[54]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[55]. 74,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[56].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999, 2016 et 2018[45].
Risque technologique
La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 9] situé dans le département de la Corrèze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[58].
La bastide fut fondée en 1281[61] par Philippe le Hardi sur un plateau à l'ouest duquel existait déjà un château, alors dans les mains de la famille de Gourdon. Domme possède deux places où se pratiquait le commerce : la place de la Halle et la place de la Rode. La cité commerçante organisait des foires et obtint le privilège de battre sa propre monnaie.
On a considéré longtemps qu'en 1307 la cité devint, lors de l'arrestation des Templiers, un lieu où soixante-dix d'entre eux furent emprisonnés. Ils venaient, disait-on, des diocèses de Périgueux, Cahors, Rodez, Bourges, Limoges, Clermont, Angoulême et Poitiers; et ils auraient laissé comme témoignage de leur passage la centaine de graffitis que l'on retrouve à la porte des Tours. On a dit à ce sujet et sans preuve que les Templiers usaient d'un code géométrique : l'octogone pour le Graal, le triangle surmonté d'une croix pour le Golgotha, le carré pour le Temple. Les cercles, eux, auraient symbolisé l'enfermement. On a dit aussi que des gravures à la symbolique assez proche furent retrouvées à Loches, Gisors et Chinon, ce qui est purement imaginaire. Leur authenticité pour ces trois sites est contestée par les spécialistes. En réalité, l'identification des graffiti de Domme et leur prétendue justification historique furent basées sur de faux relevés, imaginés par un faussaire aujourd'hui bien identifié, et des méthodes d'interprétation des images et des documents très fantaisistes sans aucun fondement scientifique[62],[63].
Ultérieurement, durant la guerre de Cent Ans[64], la bastide devient un lieu convoité par les Anglais. La première prise de la cité par ces derniers date de 1347[65]. À plusieurs reprises, elle change successivement de mains entre les deux camps rivaux jusqu'en 1437, date de son retour dans le domaine français.
De nouvelles tribulations attendent ce site durant les guerres de Religion. La bastide est prise en 1588 par Geoffroy de Vivans, capitaine protestant de la garnison de Castelnaud qui escalade, de nuit avec ses hommes, la falaise pour ouvrir les portes au corps principal de ses troupes. Toutefois, le succès des troupes catholiques fut tel qu'il dut céder la bastide dans laquelle il s'était retranché en 1592.
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[67],[68].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[73]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[74].
En 2021, la commune comptait 902 habitants[Note 10], en diminution de 2,28 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population [ modifier ]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 990
1 898
1 823
1 960
2 075
1 994
1 768
2 096
2 115
Évolution de la population [ modifier ], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 044
1 996
2 000
1 846
1 823
1 702
1 640
1 635
1 562
Évolution de la population [ modifier ], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 424
1 547
1 411
1 220
1 163
1 092
1 141
1 110
949
Évolution de la population [ modifier ], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
855
876
891
910
1 030
987
1 008
1 036
989
Évolution de la population [ modifier ], suite (4)
En 2015[77], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 372 personnes, soit 40,3 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (79) a augmenté par rapport à 2010 (63) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 21,3 %.
Établissements
Au , la commune compte 152 établissements[78], dont 104 dans le secteur des commerces, transports ou services, seize dans la construction, quinze relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, dix dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et sept dans l'industrie[79].
Site militaire d'écoutes électroniques
Domme abrite, sur son territoire, une des plus importantes bases de Frenchelon, destiné au renseignement électronique stratégique, non reconnu officiellement par les pouvoirs français mais géré par l'armée et les services secrets[80].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le château de Caudon de la première moitié du XIXe siècle, inscrit depuis 1998 au titre des monuments historiques (MH)[81] et dont le parc est classé parmi les jardins remarquables[82].
Les restes du château du Roy, ancien château fort.
Les remparts de Domme, datant du XIIIe siècle, classés au titre des monuments historiques en 1943[85]. Ils bénéficient en 2021 de l'aide du Loto du patrimoine qui va attribuer 145 000 euros de subvention pour leur restauration, notamment pour la partie situ&e entre la porte des Tours et la porte de la Combe[86].
La porte Del Bos.
La place de la Halle.
La grotte de Domme située sous la Halle, qui servit de refuge aux habitants de Domme pendant la guerre de Cent Ans et les guerres de Religion.
Le belvédère de la "Barre" (falaise) de Domme d'où l'on surplombe la vallée de la Dordogne.
Le musée d'art et traditions populaires Paul Reclus, installé dans une bâtisse de la place de la Halle, et qui expose une collection d'objets anciens caractéristiques, témoins de la vie des habitants aux XIXe et XXe siècles[87].
Le site COMINT d'écoute électronique de la DGSE se trouve à Domme.
François Augiéras (1925-1971), homme de lettres français, décédé à Périgueux en 1971, est inhumé à Domme ;
Philippe Petit (1954-), est un musicien-guitariste de jazz ayant habité à Domme dans son enfance[réf. nécessaire].
Ronald Blaes (1954-), peintre et poète belge habitant Domme depuis plusieurs années[88].
Héraldique
Les armes de Domme se blasonnent ainsi : « D'azur au château ouvert et ajouré du champ, donjonné de trois tours, la tour du milieu plus haute que les autres,le tout d'argent maçonné de sable, accosté de six fleurs de lys d'or mises en pal, soutenu par trois tonneaux de même posés de front et accolés 1 et 2. »
Médias
Cinéma
Domme a été le cadre de la plupart des scènes en extérieur du téléfilm Ange de feu réalisé par Philippe Setbon et diffusé la première fois en 2006.
Paul Christopher, écrivain américain, fait voyager son héros Peter Holliday à Domme, au tome II "La Croix" de la tétralogie "Légende des Templiers"[89].
Galerie
Domme, vue du ciel.
Vue panoramique depuis le belvédère de la Barre.
La Dordogne à Domme, en Périgord noir.
Pour approfondir
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Domme, sur le Wiktionnaire
Bibliographie
« Documents historiques sur la ville de Dome », dans Le chroniqueur du Périgord et du Limousin, 1854, p. 240-250 (lire en ligne)
H. Barrière, « Contre-sceau du consulat de la ville royale de Domme XIVe siècle», dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1884, t. 29, p. 482-485 (lire en ligne)
Gustave Charrier, « Domme. Origine de la ville - Privilèges accordés aux habitants - Domme prise cinq fois par les Anglais - Domme prise par les Huguenots », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1902, t. 29, p. 299-332, p. 471-497
Édouard Galy, « Brevet de capitaine-gouverneur de la cité et du château de Domme, accordé en 1593 par Henri IV comme roi de Navarre à Martin Descluzel », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1877, tome 4, p. 248-250 (lire en ligne)
Géraud Lavergne, « La monnaie royale de Domme », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1912, t. 39, p. 482-485 (lire en ligne)
Géraud Lavergne, « Domme », dans Congrès archéologique de France 90e session. Périgueux. 1927, p. 250-260, Société française d'archéologie, Paris, 1928 (lire en ligne)
Georges Rocal, La Révolution de 1830 en Dordogne, dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1937, t. 64, p. 135-147 (lire en ligne)
Intendant général Chayrou, « Dissentiments entre Domme et Cénac dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1941, t. 68, p. 57-61 (lire en ligne)
Jean Lachastre, « Découverte d'un petit trésor monétaire à Domme », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1966, t. 93, p. 194-198 (lire en ligne)
Anne Bécheau, Cénac et Domme. Histoire et chroniques d'un terroir, Domme, Association Le Capiol, 2009
André Goineau-Bérard, Templiers et Hospitaliers en Périgord, Périgueux, éd. Pilote 24, 2002
Germaine Rougier et Louis Delluc, La Longue Espérance, Dome, Cité des quatre portes, Courtabœuf, éd. Didro, 2003, (ISBN978-2-910726-57-7)
Société archéologique du Midi, Pierre Garrigou Grandchamp, Inventaire des édifices domestiques romans et gothiques des XIIe, XIIIe et XIVe siècles dans le Périgord (Domme), août 2000
Archives du Périgord : Précis historique et chronologique sur la ville de DOMME au diocèse de Sarlat, offert en pur don, à la Bibliothèque du Roi, par M. le comte de Clermont-Toucheboeuf
Site officiel
Ressources relatives à la géographie :
Insee (communes)
Ldh/EHESS/Cassini
Ressource relative à plusieurs domaines :
Annuaire du service public français
Notices d'autorité :
VIAF
BnF (données)
IdRef
Notes et références
Notes et cartes
Notes
↑Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
↑La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[16],[17]
↑Aux 104 communes listées, il convient de retirer celles de Cazoulès et Peyrillac-et-Millac qui, avec Orliaguet, ont fusionné pour former en 2022 la commune nouvelle de Pechs-de-l'Espérance à rajouter, soit 103 communes au total.
↑Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
↑La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
↑Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[57].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
↑« Réseau hydrographique de Domme » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
↑« Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
↑IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
↑« Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
↑[PDF] Arrêté fixant la liste des communes rurales 2023, Recueil des actes administratifs normal no 4, Préfecture de la Dordogne, , p. 126-140.
↑Aire d'attraction des villes 2020 de Sarlat-la-Canéda (233), Insee, consulté le .
↑Domme sur le site des Plus Beaux Villages de France, consulté le .
↑« Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
↑« Carte géologique de Domme » sur Géoportail (consulté le 13 juin 2022).
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