Fort d'Hirson

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Pour les articles homonymes, voir Dubois.

Fort d'Hirson
(ou fort Dubois)
L'entrée du fort.
L'entrée du fort.
Description
Type d'ouvrage fort à massif central
Dates de construction de 1877 à 1880
Ceinture fortifiée isolé
Utilisation fort d’arrêt
Utilisation actuelle ?
Propriété actuelle privée
Garnison 1 030 hommes (en 1880)
Armement de rempart 28 pièces d'artillerie
Armement de flanquement 10 pièces
Organe cuirassé une tourelle Mougin modèle 1876
Modernisation béton spécial non effectuée
Programme 1900
Dates de restructuration non effectuée
Tourelles -
Casemate de Bourges -
Observatoire -
Garnison ?
Programme complémentaire 1908 non effectué
Coordonnées 49° 54′ 52″ nord, 4° 04′ 24″ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Fort d'Hirson (ou fort Dubois)
Fort d'Hirson
(ou fort Dubois)
Géolocalisation sur la carte : Aisne
(Voir situation sur carte : Aisne)
Fort d'Hirson (ou fort Dubois)
Fort d'Hirson
(ou fort Dubois)
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Le fort d'Hirson, appelé brièvement fort Dubois, est un ouvrage militaire du XIXe siècle, situé sur la commune de Buire[1], dans l'Aisne.

Le fort est construit entre 1877 et 1880 sous le nom de fort d'Hirson. Il est l'œuvre de l'ingénieur militaire et général français Raymond Adolphe Séré de Rivières. Félix Lhéritier, capitaine du génie, dirigea les travaux réalisés par l'entreprise Adrien Hallier.

Par le décret du , le ministre de la Guerre Georges Boulanger renomme tous les forts, batteries et casernes avec les noms d'anciens chefs militaires[2]. Pour le fort d'Hirson, son « nom Boulanger » est en référence au général français Paul-Alexis Dubois (1754-1796). Le nouveau nom est gravé au fronton de l'entrée. Dès le , le successeur de Boulanger au ministère, Théophile Ferron, abroge le décret[3]. Le fort reprend officiellement son nom précédent, tout en gardant le nom Boulanger à son fronton.

Le fort d'Hirson est un fort d'arrêt. Il avait pour but de protéger la gare d'Hirson et d'empêcher le ravitaillement par voie ferrée d'éventuels envahisseurs. En 1891, la garnison du fort se composait de 103 fantassins, 123 artilleurs et 3 cuisiniers[4].

En 1912, le fort fut déclassé. Le fort a été en partie détruit.

Il se composait de casernements, d'une boulangerie, de magasins à poudre, d'une tourelle Mougin, de caponnières simples et doubles.

Malgré une opération de déminage effectuée en mai 2006, un grand nombre d'armes restent présents sur place et rendent le fort très dangereux. Son accès est logiquement interdit.

Références

  1. Parcelle cadastrale 990
  2. Note no 5285 le du ministre de la Guerre Boulanger aux généraux commandant les régions militaires ; décret présidentiel du pour les nouvelles dénominations des forts, batteries et casernes sur proposition du ministre de la guerre, M. le général Boulanger.
  3. Lettre no 14980 bis le de M. le ministre de la Guerre, M. le général Ferron, abrogeant le décret présidentiel du 21 janvier.
  4. Histoire de la ville d'Hirson, Alfred Desmasures, 1892

Liens externes

  • « Le fort d’Hirson ou fort Dubois », sur fortiffsere.fr.
  • « Fort Hirson Blog », sur fort-hirson.over-blog.com.
  • « Fortiff », sur fortiff.be.
  • « Le monde illustrée du 29 janvier 1916, page 78, dessin du Sénateur Noël », sur Gallica.
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