Ginette Hamelin

Ginette Hamelin
Biographie
Naissance
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Clermont-FerrandVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 31 ans)
RavensbrückVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Ginette SylvèreVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Autres informations
Membre de
Francs-tireurs et partisans
Parti communiste françaisVoir et modifier les données sur Wikidata
Grade militaire
Sous-lieutenantVoir et modifier les données sur Wikidata
Conflit
Seconde Guerre mondialeVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Ginette Hamelin, épouse de Jacques Hamelin, née à Clermont-Ferrand le et morte à Ravensbrück le , est une ingénieure et architecte française, militante communiste et résistante, officier de renseignement des Francs-tireurs et partisans, morte en déportation.

Biographie

Ginette Sylvère est née à Clermont-Ferrand dans le Puy-de-Dôme, en France, le [1]. Son père, le commandant Antoine Sylvère, a dirigé un maquis important dans le sud-ouest[2].

Sa sœur, Jany Sylvaire (1921-2018), est chanteuse lyrique.

Formation, première architecte diplômée de l'ETP

Elle entreprend des études d'ingénieur et d'architecture. Elle devient la première femme diplômée ingénieur architecte de l'École des travaux publics[3]. Elle adhère aux Jeunesses communistes en 1934[1]. Elle épouse Jacques Hamelin, polytechnicien, beau-frère du futur premier ministre Jacques Chaban-Delmas ; son mari sera tué en 1940[2].

Résistance, déportation

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Ginette Hamelin fait partie de la Résistance à partir de 1941[1]. Elle participe au Front national de lutte pour la libération et l'indépendance de la France, puis lutte avec les Francs-tireurs et partisans (FTP)[1], et devient responsable d'un service de renseignement, avec le grade de sous-lieutenant[1].

Photo en noir et blanc d'un groupe de femmes en travail forcé, en uniforme rayé
Ginette Hamelin est déportée à Ravensbrück en août 1943 et y meurt le 14 octobre 1944.

Arrêtée le par la police française, elle est d'abord enfermée à la Conciergerie, puis transférée au siège de la Gestapo, rue des Saussaies. Elle est mise au secret pendant un mois à la prison de Fresnes avant de rejoindre le camp de Romainville[1]. Elle est ensuite déportée à Ravensbrück le [1]. Elle y est décrite d'abord « brune et fine », « très aimable et très souriante », faisant les plans d'architecte de villas de rêve[4].

Plus tard, elle ne semble plus qu'un squelette encore plus maigre que les autres[4]. Ginette Hamelin meurt à Ravensbrück le [1].

Décorations

Elle reçoit, à titre posthume, les décorations suivantes :

Hommages

Photo en couleurs d'une place rectangulaire à large terre-plein central avec bicyclettes au premier plan, arbres au fond, et immeubles de part et d'autre
Place Ginette-Hamelin à Paris, dans le 12e arrondissement.

Notes et références

  1. a b c d e f g h et i Le Maitron, 2010.
  2. a et b André Debon, Louis Pinson, La Résistance dans le Bocage normand, Tirésias, , p. 57 et note 2.
  3. a et b « Place Ginette Hamelin », sur paris.fr, Ville de Paris, .
  4. a et b Micheline Maurel, Un camp très ordinaire, Éditions de Minuit, , p. 116.
  5. Base Léonore, « Dossier Antoinette Gabrielle Ginette Hamelin née Sylvere » (consulté le )
  6. Ordre de la Libération - base des médaillés de la Résistance françaice, « Fiche Antoinette Gabrielle Ginette Hamelin née Sylvere » (consulté le )

Bibliographie

  • Jean-Pierre Besse, « Hamelin Ginette [née Sylvere Ginette] », sur maitron.fr, Le Maitron, (consulté le ).
v · m
Impulsion et gouvernement
France libre
Résistance intérieure
Libération
Hommages
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