Guillaume Delagrange

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Guillaume Delagrange
Biographie
Naissance
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Décès
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LausanneVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
ArchitecteVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Famille DelagrangeVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Gabriel DelagrangeVoir et modifier les données sur Wikidata

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Guillaume Delagrange, né en 1664 et mort le à Lausanne, est un architecte suisse actif dans le canton de Vaud[1].

Biographie

Guillaume Delagrange, protestant, originaire de Buxy (Saône-et-Loire)[2], devient bourgeois de Lausanne dès 1701. Fils de Pierre, menuisier (voir Famille Delagrange), et de Marie Calais[3], il épouse en 1696 Jeanne-Françoise Cottonet, puis en 1716 Marie-Madeleine Rosset.

Réfugié pour cause de religion avec son père à Vevey (1687), puis à Lausanne, il est initialement attesté comme menuisier, mais apparaît comme architecte et ingénieur dès 1711.

Il a construit des temples, notamment ceux de Saint-Laurent à Lausanne (1716-1719), d'Échandens (1728-1729) et de Dommartin (1733-1734)[4]. En matière de châteaux, il a participé aux chantiers de ceux de Vullierens (1715-1717) et de Saint-Saphorin-sur-Morges (vers 1728-1730), ce dernier propriété de Pesmes puis de Mestral, et a lui-même construit ceux d'Orny (1727) et de Pampigny (vers 1731).

Sa contribution à l'hôtel des Bains d'Yverdon (1732) est importante. Dans des centres urbains, outre la terrasse de la cathédrale de Lausanne (1716), on lui doit l’hôtel particulier de la Cour au Chantre à Vevey (1725-1729) et l'hôtel de ville de Saint-Maurice (1727-1732). Guillaume Delagrange réalisa également des cures, dont celle de Chexbres, 1730-1731, et des édifices utilitaires, tels les bâtiments de la saline de Bex (1718)[5].

Ses fils Gabriel et Jean-Pierre Delagrange sont également architectes.

Notes et références

  1. Marcel Grandjean, « Delagrange » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  2. Et non pas de Bussy (Côte d’Or) comme indiqué parfois par erreur.
  3. Paul Bissegger, « Les traits de l’architecte. En marge des portraits de Gabriel Delagrange (1715-1794) et de son épouse, œuvres du peintre genevois Jean-François Guillibaud : une famille de réfugiés huguenots », Monuments vaudois 4/2013, pp. 24-34.
  4. Marcel Grandjean, Les Temples vaudois. L'architecture réformée dans le Pays de Vaud (Bibliothèque historique vaudoise 89), Lausanne 1988.
  5. Marcel Grandjean, « L'architecte Guillaume Delagrange », Le Refuge huguenot en Suisse, Lausanne 1985, pp. 239-241.

Liens externes

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