Jean-Loup Waldspurger

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Jean-Loup Waldspurger
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Fonction
Directeur de recherche au CNRS
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (70 ans)
FranceVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École normale supérieureVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Mathématicien, professeur d'universitéVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Académie des sciencesVoir et modifier les données sur Wikidata
Directrice de thèse
Site web
webusers.imj-prg.fr/~jean-loup.waldspurgerVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Cours Peccot ()
Médaille d'argent du CNRS ()Voir et modifier les données sur Wikidata

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Jean-Loup Waldspurger, né le à Enghien-les-Bains, est un mathématicien français, dont les domaines d'études sont principalement la théorie des nombres et des formes modulaires.

Biographie

Jean-Loup Waldspurger est un ancien élève de l'École normale supérieure de Paris (S 1972), ayant soutenu sa thèse en 1980 sous la direction de Marie-France Vigneras. Il est directeur de recherche au CNRS et à l'institut de Mathématiques de Jussieu de Paris, membre de l'Académie des sciences depuis 2017[1]. Il a reçu le prix Clay en 2009 pour ses travaux portant sur l'analyse harmonique p-adique et ses contributions au lemme fondamental du programme de Langlands (prouvé par Ngô Bảo Châu). Il a également reçu la médaille d'argent du CNRS en 1996[2] ainsi que le prix Mergier-Bourdeix.

Travaux scientifiques

Les travaux de Jean-Loup Waldspurger concernent la théorie des formes automorphes. Il a mis en évidence les liens existant entre les coefficients de Fourier de formes modulaires de poids demi-entier et les valeurs de fonctions L ou les périodes de formes modulaires de poids entier. Avec Colette Moeglin, il a démontré la conjecture de Jacquet décrivant le spectre discret des groupes GL(n)[3]. D’autres travaux sont consacrés aux intégrales orbitales sur les groupes p-adiques : intégrales orbitales unipotentes, preuve de la conjecture de transfert de Langlands-Shelstad conditionnelle au « lemme fondamental », lequel a été ultérieurement prouvé par Ngô Bảo Châu[4]. Jean-Loup Waldspurger a prouvé la conjecture de Gross-Prasad pour les groupes SO(N) sur un corps p-adique. Avec Colette Moeglin, il a écrit deux gros volumes qui établissent la formule des traces stable pour les espaces tordus[5].

Quelques publications récentes sont accessibles sur son site web[6].

Notes et références

  1. « Académie des sciences ».
  2. CNRS, « Les dix-sept lauréats de la Médaille d'argent du CNRS 1996 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur cnrs.fr (consulté le ).
  3. Colette Moeglin et Jean-Loup Waldspurger, « Le spectre résiduel de GL(n) », Annales scientifiques de l'École normale supérieure, vol. 22,‎ , p. 615-674
  4. Ngô Bảo Châu, « Le lemme fondamental pour les algèbres de Lie », Publ. Math. IHES, vol. 111, no 1,‎ , p. 1-269 (ISSN 0073-8301 et 1618-1913, DOI 10.1007/s10240-010-0026-7, lire en ligne)
  5. Colette Moeglin et Jean-Loup Waldspurger, Stabilisation de la formule des traces tordue : tomes 1 et 2, vol. 316 et 317, Birkhäuser, coll. « Progress in Mathematics », , 615 + 755 (ISBN 978-3319300481 et 978-3319300573)
  6. « Publications ».

Liens externes

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