Maison du Cambout de Coislin

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Maison du Cambout de Coislin
Image illustrative de l’article Maison du Cambout de Coislin
Armes de la famille.

Blasonnement De gueules, à trois fasces échiqueté d'argent et d'azur de deux tires
Devise Jamais en vain
Branches Branche de Beçay
Période XIIe siècle-XIXe siècle
Pays ou province d’origine Drapeau du duché de Bretagne Duché de Bretagne
Allégeance Vicomte de Porhoët, Duc de Bretagne, Roi de France
Fiefs tenus Le Cambout, Blais, Coislin, Quilly, Pontchâteau, La Roche-Bernard, Crécy, Beçay, seigneur, Carheil, L'Evrisar
Demeures Château du Cambout, Château de Campbon, Château de Coislin, ancien château de La Roche-Bernard, château des Basses Fosses (XVIe siècle-XVIIe siècle), château de la Bretesche
Charges Échanson du duc de Bretagne et du roi de France, écuyer du duc et de la duchesse de Bretagne, chambellan du Duc d'Alençon, gentilhomme de la chambre du roi, conseiller du roi en ses conseils
Fonctions militaires Chevalier, capitaines et gouverneurs de nombreuses places fortes ainsi que des ordonnances du roi, lieutenant général en Basse-Bretagne, colonel général des Suisses & Grisons
Fonctions ecclésiastiques Cardinal, évêque d'Orléans, premier aumônier du roi, puis grand aumônier de France, chanoine de l'église de Paris, prince-évêque de Metz, évêque de Tarbes
Récompenses civiles Chevalier de l'ordre du roi, chevalier de l'ordre du Saint-Esprit, commandeur de l'Ordre du Saint-Esprit, membre de l'Académie française, puis doyen, pair de France
Preuves de noblesse
Montres De 1469 à 1535, paroisse de Plumieux
Réformation de la noblesse De 1469 à 1535, paroisse de Plumieux
Autres En 1776, cette famille faisait preuve de 15 générations
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La Maison du Cambout de Coislin est une famille éteinte de la noblesse française.

Elle hérita des château et terre de Coislin qui furent érigés en duché au XVIIe siècle et ajouta le nom de Coislin au sien.

Généralités

La famille du Cambout s'illustrera pendant sept siècles, tant à la cour du duc de Bretagne qu'à celle du roi de France.

Présente aussi sur les champs de bataille, certains de ses membres se signalent par exemple lors de la guerre de Succession de Bretagne.

Par le biais de l'alliance avec la famille du cardinal de Richelieu et de la faveur royale, les Cambout obtiennent en 1665 l'érection d'une partie de leurs terres en duché de Coislin. Grâce à cette parenté mais aussi avec celle de Pierre Séguier plusieurs obtiendront la prélature (cardinal, prince-évêque de Metz...).

Le , le château et les terres du Cambout, confisqués sur Pierre du Cambout de Beçay († ), vicomte de Carheil, marquis de Coislin, sont vendus comme bien national. Pierre du Cambout les rachète le .

Origines

Alain Ier du Cambout est le premier seigneur du Cambout mentionné au XIIe siècle. Sa seigneurie relevait des comtes de Porhoët.

Généalogie

Branche aînée

Branche de Beçay

À la mort d'Henri-Charles du Cambout, évêque de Metz, commandeur de l'ordre du Saint-Esprit, héritier du duché de Coislin, qui s'éteignit à sa mort, en 1733, la maison du Cambout a subsisté depuis ce temps dans une branche cadette, qui tire son origine de Louis, second fils de François du Cambout, qui reçut en partage la terre du Becay, provenant de sa mère, Louise du Plessis de Richelieu. Il était le trisaïeul de Pierre-Armand du Cambout, comte de Carheil, qui hérita du marquisat de Coislin, et mourut en 1738.

  • Louis du Cambout († après le ), seigneur de Beçay, gouverneur des îles d'Oléron, auteur de la Branche de Beçay, épousa en 1601 Gilberte du Puy du Fou (née vers 1566). Veuf, il épousa marié à Renée Arrel († vers 1642), dame héritière de Kermarquer en Pleumeur-Gautier. De sa première union, il eut :
    • Jérôme du Cambout, seigneur de Beçay, gouverneur des isles, ports et havres de Rhuys et du Château de Suscinio, chevalier de l'ordre du Roi, marié le à Marie ( - Plessé - Plessé), dame héritière de Carheil, de L'Evrisar, de Villeneuve et de Caesden, dont :
      • une fille (née vers 1620), mariée avec le sieur Raoul de La Guibourgère, dont postérité[3] ;
      • François du Cambout (né le - Plessé), seigneur de Carheil, mort sans postérité ;
      • Philippe du Cambout (né le - Plessé), mort sans postérité ;
      • Janne (née le - Plessé) ;
      • René ( - Plessé † après 1688), marquis du Cambout, seigneur de Villeneuve[4], vicomte de Carheil (Plessé)[5], seigneur de Carheil, de Caden, de Vaujoin, d'Ervinet et de Kermadec, gouverneur pour Sa Majesté des îles et pays de Rhuys et du château de Sucinio et de Saint-Espinay, marié, le à Vigneux-de-Bretagne (union consacrée par Mgr Jacques Raoul de La Guibourgère, évêque de La Rochelle, et père de la mariée), avec Jeanne, fille de Jacques Raoul de La Guibourgère (1592-1661), et de Yvonne Charette (1604 - Nantes † entre 1625 et 1630). Il épousa, en secondes noces, le avec Louise Françoise de La Laurière.
        • (1er lit) Anne-Marie-Louise († 1693), fille d'honneur de Mademoiselle d'Orléans-Montpensier, mariée le à Jean-François de Gourdon de Genouillac (1645 † 1696), comte de Vaillac, dont postérité ;
        • (1er lit) Jacques du Cambout ( - Plessé † - Bataille de Carpi (« passage de l'Adige »)), dit Le Marquis du Cambout, vicomte de Carheil, colonel du premier régiment de Dragons de Bretagne en 1688, puis d'un régiment de dragons de son nom en 1701, inspecteur général de la cavalerie et des dragons de l'armée de Catalogne, gouverneur de l'isle de Rhuys et du Château de Suscinio, brigadier des armées du roi, marié le à Renée-Marie Le Marchand ( - paroisse Saint Salomon, Vannes), dont :
          • Pierre-Louis du Cambout (vers 1680 † avant 1723), marquis du Cambout, vicomte de Carheil, gouverneur de l'isle de Rhuys et du Château de Suscinio, capitaine de dragons dans le régiment de Vassé, seigneur de Pontcohan, l'Epinais, Chafaut, Mallary, Cadain, Vaujour, Treminet et Guermadet, marié, le à Nantes, avec Madeleine Béatrice Le Brun de Trohadio, dont :
            • Pierre-Armand ( - Guenrouët), vicomte de Carheil, 1er marquis de Coislin (1734), capitaine de dragons en second au Régiment d'Orléans, marié, le à Erdeven, avec Renée-Angélique de Talhouët de Keravéon († après 1734), dont :
              • Charles Georges René du Cambout ( - Plessé † - Plessé), vicomte de Carheil, 2e marquis de Coislin, seigneur de Pontcohan, l'Epinais, Chafaut, la Boulais, baron de Coëtrivas, Keravéon, maréchal de camp, marié le à Paris, avec Marie-Anne de Mailly-Rubempré ( - Bordeaux - paroisse de la Madeleine, Paris), fille de Louis de Mailly (1696-1767), dont :
                • Alexandre Louis ( - Paris † ) ;
                • Élisabeth Éléonore ( - Paris † sans doute morte jeune) ;
              • Georges Armand (1730 † - Erdeven), « chevalier de Coislin » ;
              • Anne (vers 1730 † - Guenrouët) ;
              • François Marie ( - Guenrouët) ;
              • Armand Charles ( - Guenrouët) ;
              • Pierre François (), vicomte de Carheil, 3e marquis de Coislin (1771), émigra en 1791, marié, en , avec Louise Charette de Briord (1748 † 1803), dont :
                • Hélène ( - Nantes (Notre-Dame) † - Guenrouët) ;
                • Pierre Louis du Cambout ( - Plessé - Plessé), 4e marquis de Coislin (1823), député de la Loire-Inférieure (majorité ministérielle, - , - ), nommé à la Chambre des pairs le (Baron-pair le , lettres patentes du ), officier de la Légion d'honneur, marié, le 30 ventôse an XII () à Angers (Maine-et-Loire), avec Pauline Claude de Collasseau ( - Saint-Denis-d'Anjou - Paris), dont :
                  • Pierre Adolphe du Cambout (5 pluviôse an XIII () - Angers - Courgivaux (Marne)), 5e marquis de Coislin, ancien page de Louis XVIII, officier de cavalerie, titulaire de la Médaille militaire (). Avec lui s'est éteinte la branche des marquis de Coislin. Il avait épousé, en , Louise Elisabeth Savary de Lancosme (née en 1808), dont :
                    • Louise Thomine (1829 - Plessé † - Paris), mariée le à Paris, avec Louis Gustave Marie Charles de Valon du Boucheron (1816 † 1898), baron d'Ambrugeac, dont postérité ;
                    • Alexandrine Aliette ( - château de Nogentel, Courgivaux (Neuvy (Marne)) † - Chalandray (Vienne)), mariée, le à Paris, avec Georges Poute ([815 † 1889), marquis de Nieuil, dont postérité ;
                    • D'une relation avec Sophie de Castellane (), il eut un fils illégitime : Pierre Charles Alain de Mérionnec ( - Hôtel des Castellane - 57, rue du Faubourg-Saint-Honoré, Paris VIIIe - 12, rue de Miromesnil, Paris VIIIe) ;
                  • Agathe Pauline (née le - Angers) ;
                  • Pierre Ernest du Cambout ( - Angers † - Angers), qualifié de « comte de Coislin »[6], marié, le à Duclair (Seine-Maritime), avec Marie Césarée Eugénie de Valori (1818-1885), sans postérité ;
                  • Charles Ferdinand Pierre du Cambout[7] ( - Mineral City), qualifié de « vicomte de Coislin »[6], membre de l'Assemblée législative en 1849, marié, le avec Elisabeth Anjorrant (1826 † 1847), dont :
                    • Alexandrine Césarine Jeanne ( - Paris Ier - Flogny-la-Chapelle), mariée le à Paris VIIe, avec Georges Le Gras (1841 † 1925), 6e marquis du Luart, dont postérité.
                • Sophie Charlotte ( - Plessé † 1790), mariée, le à Plessé (Loire-Atlantique), avec Hyacinthe Antoine Jean Baptiste « Victor » du Botderu ( - Plouay - Plouay), colonel de cavalerie, député du Morbihan (1815-1816 et 1820-1827), pair de France (), dont postérité ;
                • Adélaïde ( - Plessé † - Plouai ou Erdeven), mariée avec « Victor » du Botderu (1764 † 1864), sans postérité ;
                • Agathe ( - Plessé † - Le Gallois, Villemer (Seine-et-Marne), mariée, le 4 vendémiaire an X (), avec César de Soussay (1779-1865), dont postérié ;
            • Marie-Josèphe (née le - Vannes), mariée, le à Vannes (paroisse Saint-Pierre), avec Jacques du Bot (né en 1700), chevalier, seigneur de Talhouët ;
            • Anne Marguerite Renée ( - Vannes † - Vannes), mariée en 1727 avec François Marie de Montigny (1705-1790), dont postérité ;
            • Joseph Armand ( - Plessé † - Plessé) ;
            • Anne François Guillaume ( - Plessé † ;
          • René († - Guenrouët) :
          • Anne-François-Guillaume (1685 - Plessé † ), docteur en théologie de la falculté de Paris, sous-doyen de l'église d'Orléans, aumônier du roi, abbé de Saint-Memge, agent général du clergé de France, puis évêque de Tarbes ;
          • Jeanne Armande (1686 † - Guenrouët), mariée avec Hubert de La Massue +
          • Armand ( - Guenrouët) ;
        • (1er lit) Armand (né entre 1650 et 1662) ;
        • (1er lit) Armand Joseph ( - Plessé † - Derval), capitaine et major dans le premier régiment des Dragons de Bretagne (il est blessé à la Bataille de La Marsaille en 1693), marié, le à Missillac, avec Marguerite Le Maistre († ), dont :
          • un fils () ;
        • (1er lit) Prudence († 1668 - inhumée le dans le chœur de l'église de Plessé),
        • (1er lit) Guillaume († 1686 - Souliers, près de Toulon), présenté dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1677[1], lieutenant de vaisseau ;
        • (1er lit) Armande Marie Madeleine (vers 1666 † ), fille d'honneur de Mademoiselle de Montpensier, mariée, le à Versailles (mariage en présence du Roi et de la Reine), avec Gaspard des Monstiers ([vers 1648 † ), comte de Mérinville et de Rieux, gouverneur de Narbonne ;
          • (2e lit) Charles-Louis (vers 1689 † 1730 - Brest), officier de marine, enseigne de vaisseau (1727) ;
          • (2e lit) Louise Gilberte († après le ), religieuse à Rennes, puis abbesse de Nidoiseau (diocèse d'Angers, par nomination du roi le ),
      • Sébastien ( - Plessé † ).

Membres illustres

Les ecclésiastiques

Galerie de portraits

Titres

Branche aînée
Branche de Beçay

Hôtel particuliers, châteaux, seigneuries, terres

Hôtels particuliers

L'hôtel de Coislin :

  • un premier hôtel particulier à ce nom datant du XVIIe se trouvait rue de Richelieu, à côté de celui de Louvois (détruit) ;
  • un autre hôtel particulier, cette fois du XVIIIe siècle, situé dans le 8e arrondissement de Paris à l'angle de la rue Royale et de la place de la Concorde, construit pour Marie-Anne de Mailly-Rubempré, marquise de Coislin, puis duchesse de Mailly maîtresse royale, née le et morte le à Paris. Fille du général Louis de Mailly (1696-1767), chevalier des ordres du roi, et d'Anne Françoise Elisabeth Arbaleste de Melun, petite-fille de Louis, comte de Mailly et sœur de la princesse de Montbarrey, elle épouse en premières noces, le , le marquis Charles Georges René du Cambout de Coislin.

Châteaux

Terres

Alliances

Les principales alliances de la Maison du Cambout de Coislin sont : Famille de Coëtlogon, Maison de Goüyon, Famille de Tournemire, Maison de Rohan, Famille de Quélen, Famille de Guémadeuc, Famille du Plessis-Richelieu, Famille Séguier, Famille Nogaret de La Valette, Famille de L'Age, Maison de Lorraine-Harcourt, Maison de Béthune, Famille du Puy-du-Fou, Famille de Talhouët, Famille de Charette, Le Gras du Luart, etc.

Armes

Image Armes de la Maison du Cambout de Coislin
Blason de la ville du Cambout (Côtes-d'Armor) Maison du Cambout de Coislin

De gueules, à trois fasces échiquetées d'argent et d'azur de deux tires.

Devise

Jamais en vain

Notes et références

  1. a b et c de La Roque, col.45
  2. « du Plessis de Richelieu, p. 5 », sur Racines & Histoire
  3. Cf Acte de baptême de Bonne Prudence Raoul (, Nantes, St-Donatien), cf. Inventaires St-Donatien. Le parrain est Jérôme du Cambout, "gouverneur de l'île de Ruys" ; le père : Guillaume Raoul ; la mère : Anne Sanguin.
  4. Terre de Villeneuve, sur la commune actuelle de Caden (Morbihan).
  5. Par lettres patentes de juin 1658 enregistrées au Parlement de Bretagne le , Louis XIV unit les seigneuries de Carheil, de la Grée en Plessé, de L'Evrisar, Longie, la Motte-Isar et Treillières en Guenrouët et érige le tout en vicomté sous le nom de Carheil.
  6. a et b L'Annuaire de la noblesse de France.
  7. « Coislin (Charles-Ferdinand-Pierre du Camboust, vicomte de) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore]
  8. « patrimoine-de-france.com », Château de Carheil (ancien) (consulté le )
  9. Notice no PA00108768, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Sources et bibliographie

  • Père Anselme de Sainte-Marie, Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France, 1726-1733, 9e t.,
  • Jérôme Floury & Eric Lorant, Catalogue généalogique de la Noblesse bretonne, d'après la réformation de la noblesse 1668-1672 et les arrêts de l'Intendance du Conseil et du Parlement, 2000, III t.,
  • Louis Urvoy de Portzamparc, Généalogie et Parenté, Urvoy 1998, 1050 p.,
  • Abbé Amédée Guillotin de Corson, Les grandes seigneuries de Haute-Bretagne, 1999, III t.,
  • Le Comte de Gouzillon de Belizal, "Preuve de Noblesse d'un chevalier de Malte de la maison de La Lande-Calan", Revue de Bretagne, 2e série, 1903, 2e année, 2e semestre, t. XL, p. 97-113, 245-260, 354-362,
  • Frédéric Saulnier, Le parlement de Bretagne 1554-1790, 1991, 2e t., LXIII-892-29 p., 2e éd.,
  • Annaïg Soulabaille, "L'ascension sociale de la famille Le Brun à Guingamp au XVIIe siècle : les stratégies d'alliance et leurs retombées socio-économiques", MSAHB, 1993, p. 167-179,
  • Annaïg Soulabaille, "Guingamp au XVIIe et XVIIIe siècles, des élites peu entreprenantes", BAAB, 2000, p. 417-428,
  • Gaëtan d'Aviau de Ternay, Dictionnaire des magistrats de la Chambre des comptes de Bretagne, 1995, 432 p.,
  • Abbé Amédée Guillotin de Corson, Les grandes seigneuries de Haute-Bretagne, 1999, III t.
  • Louis de la Roque, Catalogue des chevaliers de Malte, appelés successivement Chevaliers de l'Ordre Militaire et Hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes, de Malte - 1099-1800, Alp. Desaide, Paris, 1891
  • Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 8, pages 159 à 162 Cambout de Coislin (du)
  • Dominique de Lastours, "Cambourg, Itinéraires Bretons", 2019, Editions Lampsaque, 850 pages. Prix Histoire (Texier II) 2020, de L'Académie des Sciences morales & politique (Institut de France) (ISBN 2-911825-23-3)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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