Marie Bartête
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/0/08/Marie_Bart%C3%AAte_French_prisoner_in_French_Guiana.jpg)
Naissance | ![]() Monein ![]() |
---|---|
Décès | ![]() Guyane ![]() |
Nationalité | française ![]() |
Activité | Prisonnière ![]() |
modifier - modifier le code - modifier Wikidata
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/b/b6/Gleisa_monenh2.jpg/220px-Gleisa_monenh2.jpg)
Marie Bartête (du béarnais barteta), née à Monein le [1] et morte le 13 mars 1938 à Saint-Laurent-du-Maroni[2], est une orpheline béarnaise qui, plongée dans la misère a été déportée au bagne de Saint-Laurent-du-Maroni (avec le statut de « reléguée ») pour un vol à l’étalage. Elle est la dernière femme morte au bagne.
Biographie
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/e/e4/Albert_Londres_en_1923.jpg/150px-Albert_Londres_en_1923.jpg)
Orpheline à 9 ans, elle est mariée à 15 et veuve à 20 ans. Placée et rangée comme bonne à Bordeaux, sa condamnation antérieure a été en réalité un prétexte pour la bannir et lui proposer une grâce en Guyane à la condition d'épouser un ancien bagnard. Le projet réel était de repeupler la colonie française et dans les faits cela devint une forme de déportation et proxénétisme encadré.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/c9/Bagne_de_Saint-Laurent-du-Maroni_RELEGUES_vs_LIBERES.jpg/220px-Bagne_de_Saint-Laurent-du-Maroni_RELEGUES_vs_LIBERES.jpg)
Albert Londres la rencontra et parle d'elle dans Au bagne.
Hospitalisée le 23 février 1938, elle meurt le 13 mars 1938 à l'hôpital de Saint-Laurent de cachexie sénile[2].
Hommage
Une stèle lui rendant hommage a été inaugurée le 31 octobre 2014 au quartier Trouilh, à Monein[3],[4].
Notes et références
- ↑ « Archives des Pyrénées-Atlantiques, acte n°25, vue 7 », sur earchives.le64.fr (consulté le )
- ↑ a et b Christophe Zirnhelt, « Marie Bartête, matricule 107, une des trois dernières femmes bagnardes en Guyane : un documentaire poignant », sur France 3 Nouvelle-Aquitaine, (consulté le )
- ↑ « Monein se souvient de sa "bagnarde" », sur La République des Pyrénées, (consulté le )
- ↑ H. P., « Une stèle en mémoire de Marie Bartête », Sud Ouest, (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- Pecassou-Camebrac, Bernadette. La dernière bagnarde. Paris : Flammarion, 2011.
- Ferré, Katia-Christiane. Graine de bagnarde, Marie Bartete (1863-1938). Feuillage, 2013.
Article connexe
Liens externes
- Notices d'autorité
:
- VIAF
- IdRef
- WorldCat
- La véritable histoire de la bagnarde Marie Bartete, Musée Criminocorpus, Katia-Christiane Ferré, Vanessa Van de Walle
- Émission diffusée sur RTL présentant l'ouvrage dédié à Marie Bartête La dernière bagnarde
- Article de La Dépêche consacré au livre dédié à Marie Bartête, La dernière bagnarde
- Présentation du Livre de Pecassou-Camebrac
- Fiche sur Marie Bartête au bagne sur le site des Archives Nationales d'Outre-Mer
Portail de Saint-Laurent-du-Maroni
Portail du Béarn
Portail des femmes et du féminisme
Portail du droit français
Portail de la prison