Maxim Saury

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Maxim Saury
Maxim Saury (La Réunion, 1996)
Biographie
Naissance
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Enghien-les-BainsVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 84 ans)
Boulogne-BillancourtVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Maxime Honoré SauryVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Clarinettiste, chef d'ensemble à ventVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Julie Saury (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Instrument
ClarinetteVoir et modifier les données sur Wikidata
Label
Black & Blue RecordsVoir et modifier les données sur Wikidata
Genre artistique
JazzVoir et modifier les données sur Wikidata

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Maxim Saury est un musicien de jazz français, né à Enghien-les-Bains, dans le Val-d'Oise, le , et mort à Boulogne-Billancourt, le [1]. Clarinettiste, chef d'orchestre et arrangeur, il est l'un des symboles du « revival » (la « résurrection ») du jazz Nouvelle-Orléans à Saint-Germain-des-Prés, pour les années 1950 et 1960.

Repères biographiques

Fils d'un violoniste professionnel, André « Kiki » Saury[2], Maxim Saury commence par suivre des cours de violon entre 1940 et 1942, mais l'instrument ne lui convient pas et il se tourne dès 1943 vers la clarinette. En 1946, il entre dans l'orchestre de Christian Azzi, puis, l'année suivante, rejoint la formation de Claude Bolling, qu'il quitte en 1949 pour monter un trio et qu'il réintègre en 1951[3].

Entre 1955 et 1968, il joue presque sans relâche au Caveau de la Huchette, à Paris, et participe par ailleurs à tous les grands festivals de jazz français (dont Cannes, Antibes, Nice ou Juan-les-Pins).

Représentatif du milieu du jazz traditionnel français, il est invité sur les plateaux de télévision et apparaît également dans plusieurs films tournés à la fin des années 1950 et au début des années 1960, notamment dans Bonjour Tristesse d'Otto Preminger, Les Tricheurs de Marcel Carné, Mon oncle de Jacques Tati ou encore Adieu Philippine de Jacques Rozier.

Depuis la fin des années 1960, Maxim Saury se produit régulièrement en concert en France et à travers le monde.

En 2007, il fait partie des quelques interprètes retenus pour la compilation en quatre volumes Les 100 Plus Grands Succès de Saint-Germain-des-Prés, aux côtés de Yves Montand, Boris Vian, Juliette Gréco, Les Frères Jacques, Catherine Sauvage, Sidney Bechet, Marcel Mouloudji et Stéphane Grappelli.

En 2008, Maxim Saury se remarie, à l'âge de 80 ans. Et, en 2009, il se produit encore en diverses soirées, en galas et en concerts, fêtant ses « soixante ans de carrière »[4].

Il meurt à l’âge de quatre-vingt-quatre ans, le à l’hôpital Ambroise-Paré de Boulogne-Billancourt, à la suite de problèmes cardiaques[1].

Maxim Saury est le père de la batteuse de jazz Julie Saury.

Principales tournées

Discographie (partielle)

  • Maxim Saury and his Jazz Music (Decca)
  • Maxim Saury with Peanuts Holland (MFP)
  • Hommage à Bechet (EMI, 1955-1964)
  • Standards de la Nouvelle-Orléans (2005)
  • Maxim Saury & Michel Crichton: Live in Passavant (Passavant Music 2006)
  • Standards de Chicago (2007)
  • Swingin' in Los Angeles (2008)

Notes et références

  1. a et b « Décès du clarinettiste et chef d'orchestre Maxim Saury », Le Point, 15 novembre 2012.
  2. Notice d'autorité de la Bibliothèque nationale de France.
  3. Notice biographique établie pour le festival de Vendée, 2006.
  4. « Le jazz de Maxim Saury a fêté ses soixante ans de carrière », 24h actus - Castries, 27 juillet 2009.

Voir aussi

Autres projets

  • Maxim Saury sur Commons

Bibliographie

  • (de) Martin Kunzler, Jazz-Lexikon, Reinbek, Rowohlt, 1993
  • (en) Richard Cook et Brian Morton, The Penguin Guide to Jazz on CD, sixième édition, Londres, Penguin, 2002

Notices d'autorité

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