Mercedes Núñez Targa

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Mercedes Núñez Targa
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Biographie
Naissance
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BarceloneVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
VigoVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière de Pereiró (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Mercedes Núñez TargaVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Paquita ColomeretVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
espagnoleVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Femme politique, écrivaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Équipe
Lieux de détention
Plaque de la rue Mercedes-Núñez-Targa à Vigo

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Mercedes Núñez Targa, née à Barcelone le et morte le à Vigo, est une femme politique républicaine espagnole, militante antifasciste, résistante de la Seconde Guerre mondiale et défenseure des libertés civiles contre les régimes de Franco et d'Hitler. Elle a connu la guerre, la prison, l'exil et la déportation et a survécu aux camps de concentration nazis de Ravensbrück et de Leipzig-Schönefeld, satellite du camp de Buchenwald.

Biographie

Secrétaire du diplomate et poète chilien Pablo Neruda[1], elle lutte pendant la guerre d'Espagne aux côtés du PSUC.

En 1939, elle est emprisonnée à la prison pour femmes de Ventas, à Madrid, puis au camp de concentration d'Argelès-sur-Mer.

Équipe de basket-ball du Club féminin et sportif de Barcelone en 1930, le club dont elle fut trésorière.

Elle s'évade et rejoint la Résistance française sous le nom de code de Paquita Colomeret[2]. Elle est arrêtée par la Gestapo en mai 1944 à Carcassonne[3], puis déportée dans les camps de concentration nazis, notamment à Ravensbrück.

Elle est libérée par les Alliés en 1945[4].

En 1968, elle participe à la création du Parti Communiste de Galice et revient en Espagne en 1975, après la mort du dictateur Franco.

Postérité

  • Une rue porte son nom en sa mémoire dans la ville de Vigo[5].
  • Une plaque commémorative est apposée en son hommage dans le district de Ciutat Vella, par la mairie de Barcelone[6].
Plaque commémorative en mémoire des déportés au Fort de Romainville.

Articles connexes

Bibliographie

  • Mercedes Núñez Targa, El valor de la memoria: De la cárcel de Ventas al campo de Ravensbrück, Biblioteca de la Memoria, (ISBN 978-8416685899)
  • La valeur de la mémoire: D'Argelès à Ravensbrück: le parcours d une résistante républicaine espagnole, Renacimiento (ISBN 978-8484727293)

Notes et références

  • (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Mercedes Núñez Targa » (voir la liste des auteurs).
  1. « Conférence sur Mercedes Nuñez Targa - Lycée Évariste Galois », sur www.lyc-galois-sartrouville.ac-versailles.fr
  2. « Mercedes Núñez Targa, la résistance au silence — Espagnol », sur cle.ens-lyon.fr
  3. (ca) « Mercedes Núñez Targa », sur Banc de la Memòria Democràtica
  4. « Mercedes Núñez Targa (1911-1986) », sur data.bnf.fr (consulté le )
  5. (es) Callejero Club, « Estado del tráfico en Rúa Mercedes Núñez Targa », sur Callejero
  6. (es) « Mercedes Núñez Targa », sur Programas de Memoria

Liens externes

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    • Deutsche Biographie
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