Nina Schläfli
| Nina Schläfli | |
 | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Conseillère nationale | |
| En fonction depuis le | |
| Législature | 52e |
| Groupe politique | socialiste (S) |
| Commission | CIP |
| Prédécesseur | Edith Graf-Litscher |
| Députée au Grand Conseil thurgovien | |
| – | |
| Biographie | |
| Date de naissance | (34 ans) |
| Lieu de naissance | Münsterlingen |
| Nationalité | suisse |
| Parti politique | Parti socialiste |
| Profession | Historienne |
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Nina Schläfli, née le à Münsterlingen (originaire de Deisswil bei Münchenbuchsee), est une personnalité politique suisse, membre du Parti socialiste.
Elle est députée du canton de Thurgovie au Conseil national depuis .
Biographie
Nina Schläfli naît le à Münsterlingen, dans le canton de Thurgovie[1]. Elle est originaire de Deisswil bei Münchenbuchsee, dans le canton de Berne[2]. Elle grandit à Kreuzlingen, dans le canton de Thurgovie, dans une famille de trois enfants[3].
Après sa maturité gymnasiale, elle fait des études d'histoire et de littérature allemande à l'université de Constance à partir d'[1], puis travaille pour le service cantonal thurgovien d'archéologie[3]. Elle devient ensuite doctorante en histoire à l'Université de Berne. Son projet de thèse porte sur la construction de bateaux à vapeur chez Escher Wyss et Sulzer entre 1836 et 1928[4].
Elle est mariée[5] et mère d'un enfant[6].
Parcours politique
Nina Schläfli adhère à la Jeunesse socialiste suisse en 2009 en raison de l'initiative sur les minarets[3]. Elle rejoint le Parti socialiste au début 2011[1].
Elle est membre du Conseil communal (législatif) de Kreuzlingen de 2011 à 2017. Elle y est, à sa première élection, la plus jeune élue de l'histoire de l'hémicycle. Elle siège également au Grand Conseil du canton de Thurgovie de 2016 à 2023 et préside le parti socialiste thurgovien d' à 2022[3],[7]. Elle est membre de la direction du Parti socialiste suisse de 2020 à 2021[7].
Elle est élue au Conseil national en octobre 2023[8], après avoir été candidate, sans succès, au Conseil national (premier vient-ensuite)[9] et au Conseil des États (troisième score pour deux élus) en 2019[10]. Elle y succède à Edith Graf-Litscher qui ne se représentait pas[11] et y est membre de la Commission des institutions politiques (CIP)[2].
Notes et références
- ↑ a b et c (de) Anja Zeller, «Da kommt die Frau Gemeinderätin», Sankt Galler Tagblatt, (consulté le )
- ↑ a et b « Biographie de Nina Schläfli », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
- ↑ a b c et d (de) Michèle Vaterlaus, « Shootingstar der Sozialdemokraten », Sankt Galler Tagblatt, (consulté le )
- ↑ (de) « M.A. Nina Schläfli », sur Historisches Institut de l'Université de Berne, (consulté le )
- ↑ (de) mma, « Die fünf Thurgauer Ständeratskandidaten im Kurzporträt », sur www.toponline.ch, (consulté le )
- ↑ (fr + de) « Élections au Conseil national 2023 > Nina Schläfli > Biographie », sur Smartvote (consulté le )
- ↑ a et b (de) Julian Blatter, « Nina Schläfli (SP TG) fordert einkommensabhängige Prämien », sur Nau (de), (consulté le )
- ↑ (de) « Ständeratswahlen Thurgau - SP tritt mit Präsidentin Nina Schläfli an », sur Schweizer Radio und Fernsehen, (consulté le )
- ↑ « Élection du Conseil national 2019 - Canton de Thurgovie - Liste 17 Sozialdemokratische Partei und Gewerkschaften / SP/Gew. », sur Chancellerie fédérale suisse, (consulté le )
- ↑ (de) « Ständeratswahlen Thurgau - Häberli (CVP) und Stark (SVP) sind gewählt », sur Schweizer Radio und Fernsehen, (consulté le )
- ↑ (de) « Nationalrat Kanton Thurgau - FDP gewinnt einen Nationalratssitz auf Kosten der Grünen », sur Schweizer Radio und Fernsehen, (consulté le )
Liens externes
Sur les autres projets Wikimedia :
- Nina Schläfli, sur Wikimedia Commons
- (de) Site officiel
- Ressource relative à la vie publique :
- Parlement suisse
- Profil Smartvote : 2023
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