Opération Juno

Opération Juno
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Dernière photo du Glorious prise peu avant sa destruction
Informations générales
Date
Lieu Mer du Nord
Issue Victoire allemande
Belligérants
Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Commandants
Drapeau de l'Allemagne nazie Wilhelm Marschall Drapeau du Royaume-Uni Guy D'Oyly-Hughes
Forces en présence
2 croiseurs de bataille
1 croiseur lourd
4 destroyers
2 porte-avions
2 croiseurs légers
11 destroyers
un convoi naval
Pertes
Endommagé :
1 croiseur de bataille
Coulés :
1 porte-avions
2 destroyers
1 mouilleur de mines
1 transport de troupes
1 pétrolier

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Données clés
Coordonnées 69° nord, 4° est

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L’opération Juno est une offensive navale allemande lancée vers la fin de la campagne de Norvège en . Cette victoire allemande se solde notamment par la destruction du porte-avions britannique HMS Glorious.

Prélude

En , le haut commandement naval allemand décide de préparer une opération visant à attaquer les lignes de ravitaillement de l'armée britannique combattant dans le Nord de la Norvège vers Harstad, afin de relâcher la pression sur les troupes allemandes engagées à Narvik[1].

Le nom de code Juno est donné à l'opération, l'escadre allemande étant composée des cuirassés Gneisenau (navire amiral) et Scharnhorst, du croiseur lourd Admiral Hipper et de quatre destroyers, les Karl Galster, Hans Lody, Erich Steinbrink et Hermann Schoemann, tous sélectionnés par l'amiral Wilhelm Marschall[2].

Déroulement

Arrivés sur zone vers h, les navires allemands coulent le pétrolier Oil Pioneer et son escorte, le chalutier armé Juniper. Vers 11 h, c'est le navire de transport Orama qui subit le même sort. Ayant manqué le gros du convoi, Marschall décide de s'attaquer aux porte-avions signalés au nord-ouest de l'Andfjorden, grâce à l'interception de messages radios. Il renvoie néanmoins l’Admiral Hipper et ses quatre destroyers se ravitailler à Trondheim, afin de protéger des convois allemands[3].

Vers 15 h 45, les deux cuirassés aperçoivent au loin le HMS Glorious, accompagné de ses deux destroyers d'escorte, les HMS Ardent et Acasta. Les trois navires se sont retrouvés loin du reste du convoi par manque de carburant et le temps, magnifique, offre une parfaite visibilité aux artilleurs allemands. Le Glorious tente de prendre la fuite, mais vers 16 h 30, le Scharnhorst ouvre le feu sur le porte-avions, alors distant de 24 kilomètres, et cette première salve tombe pile sur le pont d'envol, rendant tout décollage des avions britanniques impossible. En dépit des écrans de fumée des destroyers d'escorte, et malgré le tir de sept salves de torpilles, dont une touche le Scharnhorst, les deux cuirassés règlent le sort des trois navires en moins de deux heures heures[4].

Notes et références

  1. Derry, p. 222.
  2. Scharnhorst - The History - Operation Juno.
  3. Derry, p. 223-224.
  4. Derry, p. 224-225.

Bibliographie

  • (en) T. K. Derry, The campaign in Norway, Londres, Her Majesty's Stationery Office, (ISBN 82-994738-8-8, lire en ligne).

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

  • (en) « Scharnhorst - The History - Operation Juno », sur scharnhorst-class.dk (consulté le ).
  • (en) « The loss of HMS Glorious », sur warship.org (consulté le ).
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