Paul Bourdarie

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Paul Bourdarie
Biographie
Naissance
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MontfauconVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
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VayracVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
ExplorateurVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
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Paul Bourdarie, né à Montfaucon (Lot) le et mort à Vayrac (Lot) le , est un explorateur français.

Biographie

Chargé en 1893 d'aller étudier au Congo les problèmes logistiques et économiques, il anime à son retour en France la Société africaine de France qui est à l'origine de nombreuses expéditions en Afrique centrale comme celle de Ferdinand de Béhagle.

Secrétaire du Comité d’Égypte (1894-1897) lors de l'affaire de Fachoda, il part au Gabon en 1898 où il essaie de développer les plantations d'hévéa.

En 1906, il devient directeur de la Revue Indigène, il participe à la mission hydrographique d'Alfred Dyé sur les côtes du Maroc (1907). Professeur d'histoire et de sociologie africaine au Collège libre des sciences sociales, il explore longuement la Tunisie (1910) et le Maroc (1916) sur la demande d'Hubert Lyautey.

A l’origine du projet de la Mosquée de Paris et de la création d’un Institut musulman (1915)[1], délégué général de l’Association cotonnière coloniale (1917-1921), membre du Conseil supérieure des colonies, il est le fondateur de l'Académie des sciences coloniales (1922). Le , dans une déclaration à l’occasion de la conférence préparatoire de l’Académie il dénonce « un livre mauvais, écrit par un Français de couleur »[2] en faisant référence au roman primé par l'Académie Goncourt en , Batouala, véritable roman nègre de l'administrateur René Maran.

Membre du Comité d’études du chemin de fer transaharien (1929) et du Conseil supérieur de l’Exposition coloniale internationale (1930), officier de l’Instruction publique (1928), il est aussi lauréat de la Société anti-esclavagiste de France, et en 1938, membre du Comité supérieur scientifique de l’Institut français d’Afrique noire[3].

Un prix littéraire de l'Académie des sciences d'outre-mer porte son nom[4]. En 1939, il reçoit de l'Académie française le prix de la plus grande France[5].

Travaux

  • A la côte du Congo français, 1894
  • Fachoda, 1899
  • Le Crédit, l'assurance et la mutualité en matière de colonisation, 1903
  • La Colonisation belge, 1904
  • La Grande guerre considérée au point de vue colonial. La Lutte des impérialismes coloniaux, 1916
  • France, Syrie, Angleterre: la question de Syrie, 1919
  • Une politique coloniale française, 1921

Bibliographie

  • Hommes et destins. Dictionnaire biographique d'Outre-Mer, vol.1, 1975, p. 101-102
  • Numa Broc, Dictionnaire des Explorateurs français du XIXe siècle, T.1, Afrique, CTHS, 1988, p. 45-46 Document utilisé pour la rédaction de l’article

Notes et références

  1. Mohammed Telhine, L'Islam et les musulmans en France: une histoire de mosquées, 2010, p. 155
  2. « CTHS - Bulletin de liaison no 15 : Les sociétés savantes et l'outre-mer, colloque des 22-23 novembre 2011 », sur cths.fr (consulté le )
  3. Fiche biographique sur le site de l'Académie des Sciences d'Outre-Mer
  4. Lauréat du Prix Bourdarie
  5. Site de l'Académie française

Liens externes

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