Première guerre intercoloniale

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Pour les autres conflits intercoloniaux des XVIIe et XVIIIe siècles, voir guerres intercoloniales.

Première guerre intercoloniale
Description de cette image, également commentée ci-après
L'émissaire de Phipps demande au gouverneur Frontenac de se rendre, ce qu'il refuse vigoureusement.
Informations générales
Date -
Lieu Baie d'Hudson
Massacre de Lachine
Port Royal
Québec (ville)
Issue Traité de Ryswick
Belligérants
Drapeau du royaume de France Royaume de France Drapeau de l'Angleterre Royaume d'Angleterre
Commandants
Comte de Frontenac
Pierre Le Moyne d'Iberville
William Phips
Edmund Andros

Première guerre intercoloniale

Batailles

Baie d'Hudson


Québec et New York


Nouvelle-Angleterre, Acadie et Terre-Neuve

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Données clés

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La première guerre intercoloniale (1688-1697), appelée par l'historiographie anglaise « King William's War, Second Indian War, Father Baudoin's War, Castin's War », se rattache en Europe à la guerre de la Ligue d'Augsbourg. Cependant, le conflit a en Amérique des enjeux différents, les affrontements se produisant pour le contrôle de la pêche du golfe du Saint-Laurent et de la fourrure des Grands Lacs et de la baie d'Hudson.

C'est la première des guerres coloniales entre les colons français de la Nouvelle-France et les colons anglais de la Nouvelle-Angleterre, série presque ininterrompue de conflits qui prennent fin avec la défaite définitive des premiers à l'issue de la guerre de la Conquête en 1763.

Histoire

En 1689, certaines colonies anglaises, principalement celle de New York, incitent les Cinq-Nations iroquoises à attaquer la Nouvelle-France. En août, un grand groupe d'Iroquois se lance à l'attaque du village de Lachine, sur l'Île de Montréal, et le ravage complètement. En représailles, le gouverneur, le comte de Frontenac, envoie trois groupes composés d'Amérindiens, de soldats et miliciens français à l'assaut de trois villages de la Nouvelle-Angleterre.

Jacques Testard de Montigny se porte volontaire dans les troupes canadiennes et participe à l'expédition militaire de Schenectady avec les Algonquins, Mohawks et les Saults, les alliés amérindiens des Français. Cette expédition militaire répond alors aux massacres de Lachine et de Lachenaie, un an plus tôt, au cours desquels les Iroquois, alliés des Anglais, ont massacré les colons français dans ces deux villages autour de Montréal. C'est le début des guerres franco-iroquoises et la première guerre intercoloniale, qui est rattachée de la guerre de la Ligue d'Augsbourg en Europe. Ces trois groupes font un raid sur Salmon Falls (aujourd'hui Berwick, au Maine) et Casco (Fort Loyal, aujourd'hui Falmouth, près de Portland, au Maine) pendant l'hiver de 1690.

Les colonies anglaises tentent alors le grand coup en lançant cette année deux attaques, qui devaient être simultanées, sur Québec et Montréal. L'amiral William Phips dirige une flotte, qui s'empare d'abord de Port-Royal en Acadie mais échoue devant Québec[1].

Article détaillé : Bataille de Québec (1690).

Francis Nicholson, qui dirige l'attaque sur Montréal par le couloir du Lac Champlain, doit rebrousser chemin, ses troupes étant décimées par la maladie. Le reste de cette guerre en Amérique est l'affaire de Pierre Le Moyne d'Iberville. Entre 1692 et 1696, Iberville chasse les Anglais de l'Acadie en détruisant Fort Pemaquid, saccage les installations de pêche des Anglais à Terre-Neuve et expulse à deux reprises les Anglais de la baie d'Hudson.

En 1697, le traité de Ryswick ne sert pas vraiment les intérêts de la Nouvelle-France. Comme en Europe, on revient plus ou moins à la situation d'avant la guerre, et toutes les conquêtes d'Iberville sont donc en quelque sorte annulées. Cependant, la Nouvelle-France sort intacte de ce conflit.

Notes et références

  1. Carte du territoire de la première guerre intercoloniale

Voir aussi

Articles connexes

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Histoire précoloniale
et explorations

(Avant 1608)
Nouvelle-France
(1608-1763)
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