Roger Foret

Roger Foret
Fonction
Maire de Metz
-
Biographie
Naissance
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VaxyVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
MetzVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
allemande
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Autres informations
Parti politique
ZentrumVoir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
K.St.V. Frankonia-Straßburg zu Frankfurt am Main (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Roger Forêt, né le à Vaxy et mort le à Metz, est un avocat et homme politique allemand. Il est maire de Metz de 1911 à 1918.

Biographie

Roger Forêt naît pendant la guerre franco-prussienne dans un milieu modeste[1]. Il suit sa scolarité à Sarrebourg, puis à Metz, alors villes allemandes d'Alsace-Lorraine. Après des études de droit à Strasbourg, puis à l'université de Fribourg, il s’installe à Metz et ouvre un cabinet d’avocat le .

Roger Forêt devient membre du Conseil municipal de 1902 à 1908, avant d’être élu maire de Metz, le . C'est le premier Lorrain à ce poste depuis la destitution de Paul Théodore Auguste Bezanson en 1877[1]. De 1911 à 1918, il est également membre de la première chambre du Landtag d'Alsace-Lorraine. Le , la place de Metz est quasiment en état de siège et l'état de guerre est proclamé le suivant. La gouvernance militaire étant instaurée, Roger Forêt déclare solennellement la fidélité de Metz « à l'Empereur et au Reich »[2]. Le , les autorités allemandes ne contrôlent plus rien. Un conseil d'ouvriers et de soldats, dirigé par Charles Becker, prend la place de Forêt[1]. Peu après, il est finalement démis de ses fonctions par les autorités françaises.

Après l'entrée des troupes allemandes à Metz en , Roger Forêt est désigné pour remettre symboliquement les clés de la ville de Metz au Gauleiter Bürkel[3],[4]. Après l'annexion de la Moselle, Forêt, âgé de 70 ans, reste à Metz, où il meurt moins de trois ans pus tard, le .

Articles connexes

Notes et références

  1. a b et c François Roth : Robert Schuman 1886-1963. Du Lorrain des frontières au père de l'Europe, Paris, Fayard, 2008
  2. Stéphanie Dalbin: Visions croisées franco-allemandes de la Première Guerre mondiale: étude de deux quotidiens: la Metzer Zeitung et L'Est Republicain, Convergences, Peter Lang, Berne, 2007, pp 37-38.
  3. Jacques Lorraine, Les Allemands en France – L’Alsace et la Lorraine, terre d’épreuve (IV),  éd. du Désert, Alger-Oran, 1945, p. 120.
  4. Monique Sary, « La Vie à Metz sous l'occupation nazie (1940-1944) », dans Les Cahiers Lorrains, no 2, 1983, p. 167.

Sources

  • (de) Hermann J Hiery, Reichstagswahlen im Reichsland: Ein Beitrag zur Landesgeschichte von Elsass-Lothringen und zur Wahlgeschichte des Deutschen Reiches 1871-1918, 1985, p. 342.
  • François Roth : Robert Schuman 1886-1963. Du Lorrain des frontières au père de l'Europe, Paris, Fayard, 2008.
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