Zeruya Shalev

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Zeruya Shalev
Zeruya Shalev à la foire du livre de Francfort en octobre 2015.
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (65 ans)
Kvoutzat Kinneret (Israël)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
israélienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Période d'activité
depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mordechai Shalev (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Rika Shalev (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Aner Shalev (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Eyal Megged (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Meir Shalev (cousin germain)
Aharon Szydlowski (d) (grand-père)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Genres artistiques
Distinctions
Œuvres principales
Ce qui reste de nos viesVoir et modifier les données sur Wikidata

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Zeruya Shalev, née le au kibboutz Kvoutzat Kinneret en Israël, est une écrivaine israélienne.

Biographie

Zeruya Shalev est née au kibboutz Kinneret où est également née la poétesse Rahel. Elle grandit à Bet Berl, près de Kfar Saba, avant de venir étudier la Bible à l’université hébraïque de Jérusalem. Elle a baigné dans une atmosphère où l’écrit et la littérature étaient valorisés au plus haut point[réf. souhaitée], sa famille compte plusieurs écrivains : son oncle est le poète Itshak Shalev et son cousin l’écrivain Meir Shalev. Son père, Mordehai Shalev, est un critique littéraire renommé ; elle est mariée avec l’écrivain Eyal Megged, fils de l’écrivain Aharon Megged[1]. Le , alors qu'elle est sur la rédaction du roman Thèra, elle est victime d'un attentat suicide : dix personnes meurent dans l'explosion d'un bus à Jérusalem, Zeruya Shalev en réchappe mais est grièvement blessée et doit rester immobilisée plusieurs mois[2],[3].

Dans une interview, elle dit en parlant de son écriture : « J’ai l’impression d’écrire comme un poète, en refusant de trop planifier, en portant une grande attention au rythme, aux métaphores, à la musique de la phrase… »[4]

En , elle est signataire avec 34 autres personnalités littéraires dont Etgar Keret, David Grossman, Orly Castel Bloom et Amos Oz d'une lettre adressée au premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lui demandant le non renvoi des personnes réfugiées originaires de l'Érythrée et du Soudan[5].

Zeruya Shalev est mariée à l'écrivain Eyal Megged et est mère de trois enfants[6].

Œuvres traduites en français

  • Vie amoureuse [Ḥayey ʾahabah], traduit par Sylvie Cohen, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Du monde entier », 2000, 354 p. (ISBN 2-07-075107-4) ; réédition, Paris, Gallimard, coll. « Folio » no 4140, 20054, 350 p. (ISBN 2-07-030529-5)
  • Mari et Femme [Baal ve-isha], traduit par Laurence Sendrowicz, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Du monde entier », 2001, 404 p. (ISBN 2-07-076033-2)[7] ; réédition, Paris, Gallimard, coll. « Folio » no 4034, 2004, 497 p. (ISBN 2-07-031383-2)
  • Thèra [Terah], traduit par Laurence Sendrowicz, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Du monde entier », 2007, 491 p. (ISBN 978-2-07-078082-2) ; réédition, Paris, Gallimard, coll. « Folio » no 4757, 2008, 667 p. (ISBN 978-2-07-035815-1)
  • Un petit garçon idéal [Hayeled shel Ima], traduit par Valérie Zenatti, Paris, L'École des loisirs, coll. « Mouche », 2009, 43 p. (ISBN 978-2-211-09597-6)
  • Ce qui reste de nos vies [Shéérit Ha-khayim], traduit par Laurence Sendrowicz, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Du monde entier », 2014, 415 p. (ISBN 978-2-07-013698-8)[8],[9] ; réédition, Paris, Gallimard, coll. « Folio » no 6158, 2016, 541 p. (ISBN 978-2-07-079267-2)
  • Douleur [Ke'ev], traduit par Laurence Sendrowicz, Paris, Editions Gallimard, coll. « Du monde entier », 2017, 416 p. (ISBN 978-2-07-265387-2)[3] ; réédition, Paris, Gallimard, coll. « Folio », 2018, 464 p.
  • Stupeur [Pliya], traduit par Laurence Sendrowicz, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Du monde entier », 2023, 364p.[1]

Prix et récompenses

Notes et références

  1. « Zeruya Shalev, à la recherche de l’âme humaine », sur Vu de Jérusalem, (consulté le ).
  2. Didier Jacob, « Zeruya Shalev, prix Femina étranger 2014: "Je ne quitterai pas Israël" », Bibliobs,‎ (lire en ligne)
  3. a et b André Clavel, « Rester vivante malgré la douleur, le défi de Zeruya Shalev », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Raphaëlle Leyris, « Zeruya Shalev en empathie », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  5. (en) Ilan Lior, « Amos Oz, David Grossman, Etgar Keret Implore Netanyahu: Do Not Deport Asylum Seekers », Haaretz,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. Zeruya Shalev - Ecrivaine israélienne parmi les plus lues en Europe , Akadem
  7. Natalie Levisalles, « Zeruya Shalev dans les territoires du couple », sur liberation.fr, (consulté le ).
  8. Marie-Laure Delorme, « La romancière israélienne Zeruya Shalev reconstitue la vie d’une mère de 80 ans et de ses deux enfants », sur LeJDD.fr, (consulté le ).
  9. Christine Fermiot, Lire no 430, novembre 2014, p. 72, « Zeruya Shalev: échecs et mort », sur lexpress.fr, (consulté le ).
  10. a et b Antoine Oury, « Le Prix Jan Michalski de littérature 2019 décerné à Zeruya Shalev », sur actualitte.com, (consulté le ).
  11. « Le prix Femina attribué à Yanick Lahens », sur Le Soir, (consulté le ).

Liens externes

  • Ressources relatives à l'audiovisuelVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Allociné
    • Filmportal
    • IMDb
  • Ressources relatives à la musiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Bait La Zemer Ha-Ivri
    • Discogs
  • Ressource relative à plusieurs domainesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Radio France
  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesVoir et modifier les données sur Wikidata :
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    • Dictionnaire universel des créatrices
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